Jour tranquille de départ de Yerevan (capitale de l’Arménie)
La maintenance de la résidence Yezeguelian est efficace : la serrure de la porte de l'immeuble rose et jaune , qui était en panne hier , a été réparée aujourd'hui . J'attends au coin de la rue Moïse de Khorène (Movses Khorenatzi) . Je pense à ces jours tranquilles à Yerevan et Gyumri, à ces gens sympathiques avec qui j'ai vécu ces 10 jours , à ces rues joyeuses, aux jets d'eau dans la chaleur de Juin…
Artour (Arthur) arrive à l'heure exacte . Il conduit vite et bien vers l'aéroport Zvartnotz . Au passage , il commente les bâtiments, quelques manufactures désaffectées, les hôtels en construction , répète les derniers potins.
A l'aéroport Zvartnotz , construit par le milliardaire argentin Yurikian (qui vient de racheter l'ancien ministère des Affaires étrangères pour en faire un palace) , les formalités douanières et de sécurité sont rapides et professionnelles.
Accolade à Artour et c'est déjà la France avec l'avion d'Air France , complet . Les messages de sécurité en arménien ont été enregistrés. Le stewart français de l'avion , m'interroge : "il n' y a pas de compagnie nationale?" : "Non il faut passer par Moscou avec Aeroflot", je réponds .
Air France abuse de sa situation de monopole de vol direct en facturant plus de 607 euros , l'aller -retour, alors qu'un Paris-Istanbul ne dot pas dépasser deux à trois cent euros. Dans l'avion je lis le guide sur "l'Arménie , Géorgie , Karabagh" de Patrick Kaplanian aux éditions Peuples du Monde .
A Roissy , j'attends 20 minutes le bus (rose) pour aller au Campanile où est garée ma Smart . Le bus arrive . La porte du milieu ne s'ouvre pas , je vais vers la porte-avant : "la porte du milieu est en panne?" , :"Non c'est moi qui ouvre la porte et je ne l'ouvre pas par sécurité, car on ne sait pas qui monte, de nos jours !" me répond le chauffeur sur un ton agressif . Ah, enfin la France avec ses chauffeurs agacés : Bienvenue dans mon pays !
De notre envoyé spécial en Arménie