Relevé sur le Net , par Nersès Durman
ERDOGAN VEUT UNE NOUVELLE GUERRE AU KARABAGH Par Valérie Toranian dans La Revue des deux Mondes (11 avril 2016)
Le marché de dupes que Recep Tayyip Erdogan vient de remporter contre l’Union européenne à travers l’accord migratoire conclu à Bruxelles le 18 mars, conforte plus que jamais la position du chef de l’État turc. Face à une Europe faible, divisée et incapable de s’entendre sur la question des réfugiés, il a obtenu un chèque de 6 milliards d’euros (sans qu’aucune mesure de contrôle ne soit prévue sur l’utilisation de cette somme), contre la promesse d’une surveillance des flux migratoires, la levée des procédures de visa pour les ressortissants turcs dans toute l’Europe et… la réouverture du processus d’adhésion à l’Europe… Lire la suite
LA SÉCURITÉ DE 11 DÉPUTÉS ALLEMANDS D'ORIGINE TURQUE MENACÉE Par David Philippot sur France Info (12 juin 2016)
La tête de certains députés allemands d'origine turque est mise à prix parce qu'ils ont voté en faveur de la résolution qui qualifie de génocide le massacre de 1.500.000 Arméniens en 1915. Le ministre allemand des Affaires étrangères leur demande de ne pas se rendre en Turquie…
Ils sont 11 députés du Bundestag allemand, écologistes ou de gauche, tous et toutes d'origine turque, et tous ont reçu parfois par centaines des lettres d'insultes et des menaces de mort. Leur tête est mise à prix pour 50.000 euros via un message twitter. Ceux qui avaient prévu d'aller en Turquie pendant l'été ont annulé leur voyage. Certains ont même mis à l'abri leur famille qui vit dans le pays.
En Allemagne, ces élus vivent sous protection policière, mais en Turquie, leur sécurité ne peut être garantie selon le ministre allemand des Affaires étrangères cité par l'hebdomadaire Der Spiegel. Ces députés sont coupables aux yeux des nationalistes turcs d'avoir voté le 2 juin en faveur de la reconnaissance du génocide arménien. Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait immédiatement réagi en affirmant que du sang corrompu coulait dans les veines de ces élus.
Beaucoup de ces parlementaires regrettent le manque de fermeté d'Angela Merkel face à ces menaces. La chancelière a négocié avec Recep Tayyip Erdogan un accord pour retenir les réfugiés en Turquie.
Source France