J'ai dormi jusqu'à 10h15 , tant la résidence Yezeguelian , le rendez-vous des touristes français , est tranquille . La dame qui prend soin de mes vêtements , avait préparé ma chemise fraîchement repassée .
On reconnait le touriste à ses vêtements plutôt de couleur claire , alors que les locaux optent pour des couleurs moins salissantes .
Après le premier café que je prends dans la quitchenette de ma chambre , je passe par le grand parc qui jouxte l'hôtel Yezeguelian . Une fille joue de la guitare , assise sur la pelouse , des moineaux l'accompagnent , et des "amoureux se bécotent sur les bancs publics…" (Georges Brassens)
Je prends un second café sur la rue Abovian juste avant d'entrer dans le boulevard du Nord . Les filles se tiennent par le bras,elles portent des jeans et des chaussures à talons plats , ou des baskets. Rien à envier à nos jeunes Françaises.
C'était la fête de la Musique ,aussi, ça et là, un accordéoniste , un joueur de flute, un guitariste jouent debouts ou assis sur les bancs fraichement repeints aux couleur de Yerevan et avec le site web de la ville , riche idée dont devrait s'inspirer Paris dont les bancs réclament une peinture.
La grande affaire est la venue , vendredi, du Pape , et la place de la République accueille déjà les tribunes réservées aux invités . Le Pape rend hommage ainsi au premier Etat chrétien au monde (en l'an 301).
Le restaurant Marco Polo est toujours sur Abovian , le café de France sur le Boulevard du Nord , le Jazzvé sur la place de l'Opéra…
Le soir , ils diffusent tous le match de foot sur des écrans géants . Je préfère la Tv de ma chambre climatisée (il commence à faire chaud à Yerevan) .