Jour tranquille à Yerevan (avant de retrouver le stress de Paris)
Sur la Place de la République , beaucoup de Mercedes, Volkswagen , Nissan , Toyota, Opel,BMW, quelques Lexus,Suziki , très peu de Lada Niva et encore moins de Volga aux vitres teintées (les limousines du KGB avec téléphone). Heratch dit que la plupart des voitures ont été achetées à crdéit mais que depuis 2 ans les banque ne prêtent plus. En tous cas il y a beaucoup de ciculation donc de l'argent pour mettre du carburant , en général du gaz naturel , bien moins cher (200 drams) que le "premium" (400 drams) . Je remonte la rue Abovian , des femmes nettoient les trottoirs du Boulevard du Nord (Hiçuçayin Boroda) . Arrivé à l'Opéra , une dame arrose copieusement la statue du compositeur Aram Khatchadourian ("la danse du sabre"). Je remonte par Toumanyan, puis Spendiarian ,Moscofian et arrive à l'avenue du Maréchal Bagramian .Après la Maison des écrivains , c'est l'Opéra suite où je m'arrête pour mon deuxième café oriental . Ma formule est devenue célèbre "pas à manger, à boire" (tellement il y a de marc, en général). On déjêune sur Abovian ; la serveuse s'appelle Kotcharian comme l'ancien président. Je l'appelle Mme Kotcharian , icomme si elle était l'ancienne 1ère dame : ça la fait sourire et rire mes convives , deux avocats. Je reviens à la résidence Yezeguelian , pour récompenser la dame qui s'occupe de mon blanchissage. Finalement l'homme le plus utile est une femme : la souriante Mme Hasmik. Je retourne à l'Opéra suite pour une interview, et un café glacé. Je raccompagne mon ami qui monte dans la Toyota du président du Conseil Constitutionnel , pour une visite de la fabrique de gelée royale de sa famille. Je reviens par l'avenue Machdotz (Mesrob Machdotz,inventeur de l'alphabet arménien. De nombreuses boutiques sont en entresol, donc les propriétaires ont mis des enseignes gigantesques en rez-de-chaussée. On y accède en descendant quelques marches . Je passe devant l'hôtel Chirak (les Arméniens plaisantent en disant que l'ancien président français est né ici) , puis le Congress pour arriver dans ma chambre de la résidence Yezeguelian. Je lis une statistique sur le taux de cancers en Arménie : c'est évident qu'il y a un manque d'éducation de santé publique .Comme la cigarette est bon marché, tout le monde fume. La propreté laisse encore à désirer : les gens jettent dans la rue , il n'ya pas assez de corbeilles à papier. Mais en 25 ans Yerevan a accompli un véritable miracle économique . En revanche à Gyumri , 28 ans après le tremblement de terre, il est honteux d'avoir des maisons et des infrastructures non reconstruites. La cordialité de la population, son côté bon enfant , son humour font que je vais quittter ce pays avec un pincement au coeur. De notre envoyé spécial en Arménie
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