Depuis l'annonce de la démission du Premier ministre turc Ahmet Davutoglu , les tensions sont récurrentes entre la commission de l'Union européenne et le président turc Recep Tayyip Erdogan, soupçonné de dérive autoritaire avec sa nécessité "urgente" de faire voter une nouvelle Constitution renforçant ses prérogatives.
Ainsi la Commission européenne estime trop large la loi anti-terroriste de la Turquie .Elle veut échanger la suppression des visas pour les Turcs en Europe contre une loi moins liberticide.
Des 72 mesures exigées par la commission européenne , cette dernière exigence irrite le président turc.
"Un président fort, un premier ministre obéissant" titrait un quotidien turc . La nomination du prochain Premier ministre devrait donner raison au journaliste . Les arrestations des journalistes supposés "d'opposition" , la mise au pas du quotidien "Zaman" , démontrent le long chemin à parcourir jusqu'à la démocratisation de la Turquie.
La reconnaissance du génocide des Arméniens , la fin de l'occupation de Chypre Nord restent des obstacles incontournables à une éventuelle entrée de la Turquie en Europe.
source : Hurriyet