La baisse du prix du pétrole provoque un siphonage des capitaux investis en Bourse
Depuis la baisse des cours du pétrole, les financiers du Golfe persique rapatrient leurs capitaux en masse , pour pouvoir compenser la chute des revenus pétroliers et boucler leur budget.
Abu Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, va piocher dans son fonds d’investissement Adia (Abu Dhabi Investment Authority).
Le déficit budgétaire d'Abu Dhabi se creuse à plus de 13 % du PIB en 2015 .
Donc il va puiser dans sa "deep pocket" (poche profonde) pour faire ses fins de mois. Les actifs d'Adia devraient ainsi passer de 502 milliards dollars (460 milliards d’euros) fin 2014, à 475 milliards de $ fin 2016.
Les gestionnaires du monde ont fréquenté un jour les somptueux locaux d'Adia, dans l’espoir de récupérer des fonds à gérer. En effet ,plus de la moitié de cette fortune est confiée à d’autres financiers, fonds ou banques aux fins de la faire fructifier .
Les sociétés comme Goldman Sachs enregistrent des retraits massifs de la part des fonds souverains pétroliers. Donc ce sont les actions cotées en Bourse , vendables rapidement , qui font les frais de ce désengagement.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis mettraient même en Bourse la compagnie nationale saoudienne Aramco (capitalisation boursière de 2000 milliards de $).