Samedi 23 Janvier 2016: St Sarkis, une autre version de la St Valentin
La plupart des historiens universitaires spécialistes de l’antiquité pensent que le Nouveau Testament (les évangiles) sont « De l’histoire transformée en mythologie religieuse ». Autour du début du premier siècle, un rabbin controversé, nommé Yeshua ben Yosef, a gagné un certain nombre d’adeptes et sa vie et ses enseignements ont été le départ du Christianisme.
Ces universitaires reconnaissent que des histoires bibliques, une vierge qui donne naissance à un enfant, les miracles, la résurrection… sont une reprise de thèmes mythiques courants au Moyen-Orient à la même époque.
Depuis plus de 200 ans, des théologiens et des historiens ont cherché dans les textes anciens, inclus la Bible, à découvrir Jésus à travers le mythe. L’hypothèse selon laquelle Jésus n’aurait jamais existé et serait un mythe pour construire une religion naissante est cependant minoritaire encore aujourd'hui. C’est lié au fait que pendant des siècles tous les chercheurs sérieux sur les origines du christianisme étaient eux-mêmes chrétiens.
Mais un nombre croissant d’universitaires s’interroge maintenant ouvertement sur la réalité historique de Jésus. Il y a des arguments pour douter de l'existence du personnage: 5 arguments parmi d'autres :
1- Aucune preuve matérielle du 1er siècle ne confirme l’existence de Yeshua ben Yosef. Que disent les auteurs païens de l’époque de Jésus sur lui? Rien ; pas la moindre mention de Jésus par ces contemporains païens ; pas de trace de naissance, de transcription de procès, de certificat de décès ; pas la moindre expression d’intérêt, pas de calomnies, pas de références passées, rien ; quasiment pas de référence à Jésus par une source non juive ou non chrétienne».
2- Les 1ers auteurs du Nouveau Testament ignorent les détails de la vie de Jésus. Paul n'est pas informé de sa naissance d’une mère vierge. Aucun mage, aucune étoile à l’est, aucun miracle. Paul ne fait pas référence à l’autorité de Jésus pour prouver ce qu’il avance. Il ne présente jamais les 12 apôtres comme des disciples et ne dit jamais que Jésus a des disciples, que Jésus fait des miracles et que Jésus donne des enseignements. Pierre et Jean ,sensés être des personnages importants des débuts du christianisme, sont insignifiants pour Paul qui s’oppose à eux et ne les considère pas comme de vrais Chrétiens!
3- Même les Evangiles ne se revendiquent pas comme des récits de 1ère main. Nous savons que les 4 évangiles qui ont les noms des apôtres Mathieu, Marc, Luc et Jean n’ont pas été écrits par eux. La désignation des noms donnés à ces évangiles s’est faite au 2ème siècle, environ 100 ans après les débuts supposés du Christianisme.
4- Les évangiles, les seuls récits «historiques» de la vie de Jésus, se contredisent à de très nombreuses reprises.
5- Les très nombreux chercheurs modernes, qui affirment avoir finalement découvert des traces du «vrai» Jésus décrivent en fait des personnes très différentes. On a : un philosophe cynique, un religieux juif orthodoxe charismatique, un Pharisien libéral, un rabbin conservateur, un zélote révolutionnaire, un pacifiste non violent.
On arrive à la même conclusion: «la figure du Jésus est une construction du Christianisme et pas sa cause. Paul et la 1ère génération de Chrétiens ont utilisé la version grecque Septuagint enrichie de la bible hébraïque pour créer une nouvelle foi en y ajoutant des rituels païens, des termes gnostiques, un Dieu sauveur capable de rivaliser avec ceux des Egyptiens, des Perses, des Grecs et des Romains. Nous ne saurons peut-être jamais ce qui a été le déclencheur de la propagation du christianisme».
Un ossuaire du temps de Jésus a été retrouvé avec une inscription "Jacques, frère de Jésus" mais on soupçonne fortement l'auteur de la découverte d'avoir ajouté cette inscription à ceux qui sont vraiment de l'époque de Jésus.
Sources : Bart Ehrman, Professeur à l’Université de Caroline du nord , David Fitzgerald, RMCdécouverte
Quoi qu'il en soit, c'est une belle histoire : voici maintenant les quelques dates célébrées :
Pour l'Église Apostolique (qui descend des apôtres) arménienne, quelques dates du début de cette nouvelle année chrétienne 2016 :
Mardi 5 janvier 2016
VIGILE DE LA NATIVITÉ ET DE LA THÉOPHANIE
Début de la célébration à 16h00, Sainte Messe de Vigile à 17h30
Mercredi 6 janvier 2016
NOËL ET EPIPHANIE
Office des matines à 8h00, Début de la célébration à 10h30
Jeudi 7 janvier 2016
MERELOTS
Office de Requiem pour tous les défunts Office des matines à 9h00 et Sainte Messe à 10h30
Mercredi 13 janvier 2016
DÉNOMINATION DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
Office des matines à 9h00 – Sainte Messe à 10h30
Samedi 23 janvier 2016 : Fête de SAINT SARKIS
messe à 10heures
Le jour de commémoration de St. Sarkis, le patron de la jeunesse et de l’amour.
S t. S a r k i s e s t l' i n t e r p r é t a t i o n a r m é n i e n n e d e la St – V a l e n t i n .
La fête de Saint Sarkis n'est pas seulement célébrée par l'église, dans la prière, mais aussi par les usages populaires très aimés surtout par la jeunesse.
Le Général St Sarkis est le solliciteur des jeunes, le protecteur de l’amour. Il fait des miracles. Ce jour, les jeunes prient le Saint pour qu'il fasse parvenir leurs prières à Dieu. Le Saint Sarkis est celui qui rend réels les rêves d'amour.
St Sarkis (285 – 337) général, représenté chevauchant un cheval blanc, mourut en martyr avec son fils Mardiros et 14 valeureux guerriers Arméniens en défendant les frontières de l'Empire du roi Constantin. St Sarkis était nommé par Constantin, « Sparabed » de la Cappadoce frontalière de l'Arménie.
Depuis sa disparition, St Sarkis est célébrée par l'Eglise arménienne comme la fête de la jeunesse et de l'amour. La fête a été instituée par le fondateur de l'Eglise arménienne Sourp Krikor Loissavoritch (Saint Grégoire l'Illuminateur) .
La veille de la fête, les célibataires mangent un biscuit salé, idéalement après avoir jeûné toute la journée, dans l’espoir de rêver de leur futur époux(se). La tradition indique que l’homme ou la femme qui rêvent d’un conjoint lui apportant de l’eau sera dans la réalité celui ou celle qu’ils épouseront.
L’une des traditions marquantes de cette fête était de mettre un plateau de farine grillé au balcon ou sur toit de la maison et d'attendre d'y voir la trace du fer à cheval de Saint Sarkis. Selon la tradition, Saint Sarkis passera cette nuit, accompagné des anges, et si son cheval blanc (la couleur symbolise la pureté et l’innocence) laisse son empreinte dans la farine, le rêve du ou de la jeune va se réaliser cette année.
Aujourd’hui cette fête est stimulante pour l’église car encore une fois on se rappelle de son comportement exemplaire et de son dévouement à l’église.
Sa Sainteté Karékine II catholicos des Arméniens a proclamé la fête du Général St Sarkis comme Journée de la bénédiction des jeunes. Cette année la fête sera célébrée le 23 janvier. Pendant la fête St. Sarkis les couples s’échangent des friandises, des cartes et d'autres choses en forme de cœur. Les événements différents sont organisés pour la célébration de la fête tant attendue. En Arménie les célébrations se passent d’abord à l'église St Sarkis d' Erevan (la capitale) où après la messe le prêtre effectue le rituel de bénédiction des jeunes , et ensuite dans le Parc des Amoureux d’Erevan.
FÊTES CATHOLIQUES : Épiphanie
La date biblique est le 6 janvier, mais ce jour n'étant pas férié, l'épiphanie est fêtée le premier dimanche après le 1er janvier, donc le 3 janvier 2016.
L'Épiphanie ( Jour des Rois) est une fête chrétienne de la visite des rois mages à l'enfant Jésus. Épiphanie provient du grec Epiphaneia ( “manifestation”), ainsi cette fête célèbre la manifestation de Dieu parmi les hommes. Le 6 janvier , on fête 3 manifestations du Christ : l'adoration des mages à Bet-lehem, le baptême de Jésus dans le Jourdain, et le 1er miracle du Christ aux noces de Cana (l'eau transformée en vin).
Les Églises d'Orient mettent l'accent sur la scène du Jourdain, où l'Esprit Saint, sous la forme d'une colombe, proclama Jésus, Fils de Dieu. Dans les Églises d'Occident, c'est l'adoration des mages qui est célébrée durant l'épiphanie, par opposition aux fidèles gnostiques qui voyaient en l'épiphanie la naissance divine de Jésus, et consacrait à cette fête des célébrations très importantes.