“ça s’est passé à Rome” sur FR3 , d’après Alberto Moravia , avec Léa Massari & Jean Sorel
Cette nuit à 1 heure du matin sur France 3 "ça s'est passé à Rome " d'après l'oeuvre d'Alberto Moravia , avec Léa Massari et Jean Sorel .
L'histoire de deux jeunes gens désargentés, David, et Ivana, récemment devenus parents, qui doivent maintenant assumer leur existence et leur quotidien, en commençant par chercher un travail pour subvenir à leurs besoins et élever leur enfant.
scénario / Pier Paolo Pasolini , Alberto Moravia…
Jean Sorel commence des études en vue d'une carrière diplomatique. Il débute au cinéma en 1959 dans un second rôle dans J'irai cracher sur vos tombes, adaptation par Michel Gast du roman de Boris Vian. Dès l'année suivante, il tourne en Italie dans Les Adolescentes d'Alberto Lattuada et en France dans Les Lionceaux de Jacques Bourdon.
Sa beauté lui vaut d'être souvent comparé à Alain Delon[2] et le Dictionnaire du cinéma français Larousse estime que sa carrière a été presque exclusivement partagée entre l'Italie et la France, mais Jean Sorel a tourné aux États-Unis sous la direction de Sidney Lumet et de Fred Zinneman.
Il tourne beaucoup : Ça s'est passé à Rome de Carlo Lizzani, Amélie ou le temps d'aimer de Michel Drach, Traqués par la Gestapo, où il a pour partenaire Anna Maria Ferrero qu'il épouse (et qui abandonne sa carrière peu après), dans Vive Henri IV… vive l'amour ! de Claude Autant-Lara, dans Vu du pont d'après Arthur Miller, dirigé par Lumet, dans Le Désordre de Franco Brusati et Adorable Julia mis en scène par Alfred Weidenmann aux côtés de Lilli Palmer.
En 1963 il joue dans le film de science-fiction Hipnosis, dans Germinal de Yves Allégret (rôle de Lantier), La Ronde de Roger Vadim en compagnie de Jane Fonda, De l'amour inspiré de Stendhal avec Anna Karina, Chair de poule de Julien Duvivier, dans des sketches humoristiques de Mauro Bolognini.
Sorel, après l'échec de Sandra (Luchino Visconti, 1965), histoire d'inceste dont il partage la vedette avec Claudia Cardinale, tourne L'Homme qui rit d'après Victor Hugo. Il apparaît dans plusieurs thrillers signés Damiano Damiani, Lucio Fulci ou Umberto Lenzi, et dans un film d'horreur dirigé par Romolo Guerrieri.
En 1967, il joue le mari de Catherine Deneuve dans son film le plus célèbre : Belle de jour de Luis Buñuel d'après Joseph Kessel.
Jean Sorel tourne ensuite Adélaïde de Jean-Daniel Simon (d'après Joseph-Arthur de Gobineau) avec Ingrid Thulin – qu'il retrouvera dans le giallo Je suis vivant – et travaille avec l'Espagnol José María Forqué ; dans le thriller américain Chacal (1973), réalisé par Zinnemann, il interprète Bastien-Thiry.
Une vieille maîtresse (1975) d'après Barbey d'Aurevilly et le personnage de Wolf dans L'Herbe rouge (1985) de Pierre Kast d'après Boris Vian, Les Enfants du placard et Les Ailes de la colombe d'après Henry James, les deux signés Benoît Jacquot, Les Sœurs Brontë d'André Téchiné, et pour le petit écran : La Naissance du jour de Jacques Demy d'après Colette avec Danièle Delorme et La Démobilisation générale de Hervé Bromberger marquent sa deuxième carrière. En 1981, à la télévision française, il joue de 20 à 55 ans le fils d'Alice Sapritch dans Une mère russe de Michel Mitrani. Suivent en 1985 Aspern de l'Argentin Eduardo de Gregorio, nouvelle adaptation de Henry James et l'année suivante Rosa La Rose, fille publique (incarnée par Marianne Basler) de Paul Vecchiali.
En Italie, il tourne quelques comédies, avec Adriano Celentano, Bud Spencer et Thierry Lhermitte, dirigé par Steno, Miliardi de Carlo Vanzina, à la télévision Come una mamma (1990) et Butterfly de Tonino Cervi ; en France Les Cœurs brûlés …
Au théâtre, en 1984, il est mis en scène par Roger Planchon dans Alice par des chemins obscurs. Il n'y reviendra que rarement, en Italie, notamment en 2001 dans Il Candido de Leonardo Sciascia