C’est “Une Histoire de Fou” que raconte Robert Guédikian , sur les écrans à partir du 11 Novembre (Don’t tell me the boy was mad /titre américain)
Berlin ,1921 :Soghomon Tehlirian exécute Talaat "Pacha", principal responsable du génocide arménien. Procès incroyable : il témoigne si bien du premier génocide du XXe siècle que le jury populaire l’acquitte après moins d'une heure de délibération..Raphael Lemkin , l'inventeur du mot génocide est dans salle. En 1980, à Marseille, le jeune arménien Aram (Syrus Shahidi) veut que la Turquie reconnaisse le génocide .Il est soutenu par Anouch, sa mère (Ariane Ascaride),mais Hovannes, son père (Simon Abkarian), veut la paix en France. Aram, qui a rejoint l'ASALA (Armée secrète arménienne pour la la libèration de l'Arménie) est impliqué dans un attentat contre l'ambassadeur de Turquie à Paris. Le diplomate est tué mais Gilles (Grégoire Leprince-Ringuet), un étudiant en médecine qui passait par là, perd l'usage de ses jambes. Anouch est dévastée, Aram part pour un camp d'entrainement au Liban … Contre toute attente, Gilles veut comprendre ,s'informe sur l'Arménie et veut rencontrer Aram, celui qui a fracassé sa vie.
L'histoire est librement inspirée de ce qu'a vécu José Gurriarán, un journaliste espagnol, frappé par un attentat, en 1980.
Robert Guédikian mêle l'Histoire et les petites histoires, les souvenirs de famille, les traumatismes subis, cachés, enfouis..
L'injustice, la vengeance,la reconnaissance, le pardon, l'honneur : c'est un film politique avec une mémoire arménienne.
On rejoint l'histoire des Kurdes ou des Palestiniens .De Marseille à Beyrouth, c'est un film sobre & lyrique. Robert Guédikian dédie aussi "Une histoire de fou" à ses camarades turcs .
"Don't tell me the boy was mad" titre américain de "Une Histoire de Fou" de Robert Guédikian