L’autre Lafont
Dans la famille Lafon(t) , il y a Michel Lafon , l'éditeur de livres écrits par des "People" .
Il y a Robert Laffont , le grand éditeur que tout le monde connaît.
Et puis ….je passe par hasard rue du Chemin Vert à Boulogne Billancourt et là , devant les vitrines d'un local , il y a des magazines offerts , dont le célèbre "Entreprendre" (que j'achète en kiosque parfois) et je découvre les éditions Robert Lafont (avec un seul "f") . Et un homme , patron de presse .
Voici ce qu'en écrit "Le Monde" :
Dans son bureau défraîchi de Boulogne-Billancourt, Robert Lafont règne sur le groupe de presse le plus discret de France. Ses magazines s’empilent dans un joyeux désordre. En évidence sur le mur, une couverture du chouchou, Entreprendre…Robert Lafont (avec un seul « f », on y reviendra) évite la lumière. A moins que ce ne soit elle qui le boude, malgré ses ventes qui résistent à la crise de la presse et son omniprésence dans les linéaires, avec des titres comme Jour de France (sans « s », on y reviendra aussi), Spécial Potager ou L’Essentiel du SUV.
Qu’on tienne à le rencontrer l’étonne : on ignore si c’est pour immortaliser l’instant ou par sécurité qu’il enregistre la conversation. Ce Citizen Kane-là ne quitte pourtant jamais son sourire mi-poli, mi-amusé, qu’on prononce les mots censés fâcher, comme « low cost » et « plagiat » ou qu’il présente fièrement ses trouvailles – « Intelligence Magazine…». « C’est un personnage insaisissable », avait averti un ex-collaborateur. « On dirait à la fois Pierre Lazareff et M. Hulot », s’amuse un ami. « Il a eu un trait de génie, faire de la presse sans journalistes », admire un autre. « Un gros radin », réplique un ancien de la maison. « Un serial-copieur », s’étrangle l’avocat d’un concurrent. « Un flibustier »,…"
Ce qui nous le rend sympathique ,c'est le "gros radin" : nous on aime les gros radins qui réussissent , contrairement à ceux qui ne font que critiquer et ne réussissent rien .
C'est pour ça qu'on a voulu vous le présenter….