Le président Poutine a établi une commission spéciale chargée de développer les projets économiques dans l'Arctique . Les manœuvres militaires russes d’ampleur s’y sont multipliées. La doctrine militaire navale russe a été modifiée en juillet pour mettre l’accent sur l’importance stratégique de l’Arctique, avec le développement de la Flotte du Nord.
La demande de reconnaissance russe à l'ONU donnerait à Moscou l’accès à des des hydrocarbures de 4,9 milliards de tonnes, . Mais les Etats riverains – Russie, Canada, Etats-Unis (via l’Alaska), Norvège et Danemark (via le Groenland) – depuis quelques années ont lancé des missions scientifiques pour établir leur souveraineté sur une partie des fonds océaniques.
L’Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole (90 milliards de barils/3 ans de consommation mondiale) et 30 % de celles de gaz naturel (47 000 milliards de m3/6 ans de consommation), essentiellement en Russie et en Alaska .
Une richesse qui , alors que la demande en énergie ne cesse de grimper – elle devrait doubler d’ici à 2050 – et au moment où la fonte des glaces est sur le point de battre son record historique.
La demande de Moscou de reconnaissance de sa souvaireneté porte sur une partie de la dorsale de Lomonossov,- revendiquée aussi par le Danemark et le Canada-, et celle de Mendeleïev.
sources : Institut de géophysique US (USGS), gouvernement russe