La France occupe une place particulière en Iran.
Les entreprises françaises sont implantées et connaissent le marché iranien et son potentiel . L'Iran possède les réserves de pétrole de l'Arabie Saoudite, celles de gaz naturel de la Russie, celles de minerai de l'Australie et au moins le potentiel commercial de la Turquie .
La jeunesse iranienne (60% de la population), instruite et formée, est impatiente & avide de biens de consommation et d'infrastructures.
Les sanctions ont touché les entreprises françaises.
Le secteur automobile français (Peugeot & Renault), a chuté pour laisser la place aux autos chinoises qui occupent désormais 10% du marché iranien contre 1% avant les sanctions.
L'accord permet à la France de profiter d'un partenaire de choix et d'importance pour reconstruire à grand pas, une relation de confiance avec l'Iran. La concurrence est rude et certains des partenaires européens ont déjà anticipé la concrétisation de l'accord.
Ce sera tout l'enjeu de la visite de Laurent Fabius : convaincre ses interlocuteurs de sa bonne foi.