[CRITIQUE] « La tête haute » : Un film plein d’émotions en ouverture à Cannes
Rod Paradot et Benoît Magimel / ©FDC 2015
Emmanuelle Bercot nous plonge dans l’implacable réalité que vivent des milliers de français dans son long-métrage « La Tête Haute ». Le casting est minutieusement choisi avec la merveilleuse Catherine Deneuve dans le rôle d’une juge pour enfants qui suit le jeune Malony, interprété par le prometteur Rod Paradot, dès l’âge de 6 ans jusqu’à sa majorité. Douze ans de lutte pour ce jeune enfant abandonné par sa mère Séverine (Sara Forestier) et qui ne peut s’appuyer que sur Yann, un éducateur spécialisé incarné par Benoît Magimel.
Difficile de ne pas s’émouvoir dans ce film où l’on capte l’attention du public sur le quotidien difficile des français.
Pour préparer son rôle, Catherine Deneuve s’est rendue à plusieurs reprises au tribunal de Paris pour comprendre et entendre le ton qu’il y avait entre les adultes et ces jeunes futurs adultes et a précisé lors de la conférence de presse « C’est un métier que l’on ne peut exercer que si on a la vocation. C’est très ingrat et très dur… et les enfants sont souvent repliés sur eux-mêmes ».
Lors de la conférence de presse à Paris, le délégué général du Festival, Thierry Frémaux avait déclaré « Cette année, on a voulu commencer par un bon film » puis avait terminé son allocution en déclarant « C’est un film très émouvant ».
C’est avec émotion et plaisir que le Festival de Cannes s’est ouvert cette année sur des couleurs françaises.
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