Simon Abkarian transmet son art du 26 Janvier au 11 Février 2015 au studio “L’Albatros”
La vie d’acteur et de metteur en scène de Simon Abkarian ne lui laisse pas beaucoup de temps .Mais depuis son départ du théâtre du Soleil, l’envie de transmettre son art ne l’a jamais lâché.
Durant trois décennies, il a été au contact de grands artistes et a développé une vision du travail d’acteur qui lui est propre.
À Paris, se déroulera un stage de 15 jours du 26 janvier au 11 février 2015 pour les comédiens et les comédiennes.
SIMON ABKARIAN :
« Pour moi le plateau est un espace civilisateur.
C’est là que j’ai parlé pour la première fois.
C’est là que j’ai embrassé l’idée de l’infiniment précis.
La précision est une forme de poésie en soi, et l’infini un chemin qui semble se dérober sous nos pieds.
Le plateau c’est pour moi, l’endroit où se pratique l’art de représenter le monde.
C’est dans cette espace « fermé » que s’ouvre la question de la forme.
C’est dans cet endroit lyrique et trivial, sacré et temporel que je me suis forgé un corps jouant, un esprit imaginant. Une façon de vivre qui me donnerait d’être toujours prêt et affuté pour le jeu. Souvent on me pose la question « Comment vous êtes-vous préparé pour le rôle ? » Cela fait trente ans que je passe mon temps à être prêt. Etre pris au dépourvu n’est pas envisageable. Un corps d’acteur et d’actrice, cela s’entretient. Bien sûr par le travail physique mais aussi par le fait du questionnement de son art. Le dépourvu n’a pas sa place. Il n’y aucun travail qui soit mineur et la préparation ne peut être sélective : elle doit être continue."
C’est là que j’ai parlé pour la première fois.
C’est là que j’ai embrassé l’idée de l’infiniment précis.
La précision est une forme de poésie en soi, et l’infini un chemin qui semble se dérober sous nos pieds.
Le plateau c’est pour moi, l’endroit où se pratique l’art de représenter le monde.
C’est dans cette espace « fermé » que s’ouvre la question de la forme.
C’est dans cet endroit lyrique et trivial, sacré et temporel que je me suis forgé un corps jouant, un esprit imaginant. Une façon de vivre qui me donnerait d’être toujours prêt et affuté pour le jeu. Souvent on me pose la question « Comment vous êtes-vous préparé pour le rôle ? » Cela fait trente ans que je passe mon temps à être prêt. Etre pris au dépourvu n’est pas envisageable. Un corps d’acteur et d’actrice, cela s’entretient. Bien sûr par le travail physique mais aussi par le fait du questionnement de son art. Le dépourvu n’a pas sa place. Il n’y aucun travail qui soit mineur et la préparation ne peut être sélective : elle doit être continue."