Et pendant ce temps-là le Vladivostok passe sous pavillon russe…
C'est Nicolas Sarkozy, qui a signé le contrat de vente du Mistral en 2011, en pariant sur Medvedev et une normalisation du pouvoir .
Aujourd'hui , c'est dans un climat de guerre froide, avec un appui russe dans l'Est de l'Ukraine, que vont se rencontrer, en marge du G20, les présidents Vladimir Poutine et François Hollande. La France a convaincu les Européens de renoncer à la rétroactivité des sanctions sur les ventes d'armes , elle se retrouve donc en première ligne dans cette affaire de livraison du Mistral. Elle risque des sanctions financières importantes si elle ne livre pas le bateau aux Russes. Bien sûr des rumeurs ont filtré ,les Canadiens seraient intéressés par le Mistral. Si elle ne livre pas le bateau, la France risque gros en perdant la confiance des futurs acheteurs , mais si les autorités livrent le Mistral ,le gouvernement va se mettre à dos une partie de son opinion publique.
Entre-temps à St-Nazaire, les étapes qui vont mener au transfert du bateau ne sont pas interrompues. Le Vladivostok est déjà passé sous pavillon russe ainsi que le prouve une capture d'écran de Marine Traffic.
Selon la DCNS, il s'agit seulement «d'un test»…