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Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères de Russie , va reconnaitre le résultat des élections en Ukraine

sans-titre (5)Après le scrutin , le ministre des Affaires étrangères de Russie, Sergueï Lavrov,  a promis que son pays allait reconnaître  les résultats des élections législatives en Ukraine .

"Je pense que nous allons reconnaître ces élections parce qu'il est très important pour nous que l'Ukraine soit finalement dotée d'instances qui ne s'affrontent pas les unes les autres, qui ne l'entraînent pas à l'Est ou à l'Ouest, mais qui s'attaquent aux vrais problèmes du pays", a déclaré Sergueï Lavrov .

source : l'agence de presse russe RIA.

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L'HISTOIRE :

Il naît à Moscou d'une famille arménienne originaire de Tbilissi[1]. Sa mère est fonctionnaire au ministère du commerce intérieur d'URSS. Il étudie à l'école secondaire no 2 de Noguinsk, puis reçoit une médaille d'argent de l'école no 607 de Noguinsk avec enseignement renforcé en anglais, à la fin de ses études secondaires. En 1972, il sort diplômé à Moscou de l'Institut d'État des relations internationales du ministère des Affaires étrangères de l'URSS.

Il parle couramment l'anglais, le français et le cinghalais. Il est marié et père d'une fille, Ekaterina.

Carrière de diplomate

En 1972, il devient ambassadeur de l'URSS au Sri Lanka. De 1976 à 1981, il travaille au département des organisations internationales du ministère des Affaires étrangères de l'URSS. De 1981 à 1988, il est premier secrétaire, conseiller puis conseiller en chef de la représentation permanente de l'URSS auprès de l'ONU. De 1988 à 1990, il est le chef adjoint du département des relations économiques internationales du ministère des Affaires étrangères de la Russie. De 1990 à 1992, il est le directeur du département des organisations internationales et des problèmes globaux du ministère des Affaires étrangères.

De 1992 à 1994, il est vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, sous la présidence de Boris Eltsine. De 1994 à 2004, il est le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'ONU. Il garde de cette période une bonne connaissance du fonctionnement du Conseil de sécurité de l'ONU[1].

Ministre des Affaires étrangères

Il remplace Igor Ivanov au poste de ministre des Affaires étrangères de la Russie le 9 mars 2004. Il possède le rang d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Russie. Il est membre permanent du conseil de sécurité de Russie.

Il avait de mauvais rapports avec la Secrétaire d'État américaine Condoleeza Rice. Le Daily Telegraph révéla le 12 septembre 2008 que le ministre employa dans une conversation téléphonique avec son jeune homologue britannique David Miliband, dans le contexte du conflit russo-géorgien en Ossétie du Sud d'août 2008 : « Who are you to fucking lecture me [2]? », ce qui fit la une des tabloïds anglais.

En 2013, il est particulièrement actif dans la défense d'un statu quo à propos de la guerre civile syrienne en refusant une intervention militaire non encadrée par l'ONU[3] et en signant avec son homologue américain John Kerry à Genève une résolution mettant sous contrôle international les armements chimiques de Bachar el-Assad, ce à quoi s'oppose la rébellion islamique.

En 2014, il est en première ligne face au Secrétaire d'État américain John Kerry qu'il rencontre plusieurs fois dans le cadre de la crise de Crimée et des suites de la révolution de Maïdan (Ukraine).

Il est l'un des hommes clefs du régime de Vladimir Poutine et l'un des rares dirigeants à occuper un tel poste depuis le début de ses présidences. Il est un opposant quasi systématique aux initiatives occidentales, ce qui lui vaut dans les chancelleries le surnom de « Minister Niet ».