Les djihadistes sont la cible des frappes aériennes de la coalition mais n'en contrôlent pas moins 40% de la ville kurde de Kobané.Malgré les pressions sur les autorités turques, pressées par la communauté internationale d'intervenir, la Turquie temporise.
Le général John Allen, patron de la coalition internationale, s'est rendu à Ankara hier vendredi .Il a demandé au gouvernement de R.Tayyip Erdogan des mesures urgentes .Un responsable de l'ONU a demandé à la Turquie d'ouvrir ses frontières aux réfugiés kurdes qui désirent retrourner défendre la ville de Kobané.Le ministre des affaies étrangères Laurent Fabius a rencontré son homologue turc Cavusoglu à Paris.
Mais les Turcs temporisent. L'Iran avait averti hier la Turquie qu'elle jouait avec le feu en n'intervenant pas et en laissant ainsi déstabiliser la région .
La Turquie a plutôt intérêt à ne pas laisser la ville de Kobané aux mains des Kurdes. Un bastion kurde aux portes de sa frontière reprèsente un danger pour l'intégrité du territoire turc qui compte plusieurs millions de Kurdes en Turquie.
Il est plus que temps que les 35 millions de Kurdes répartis entre l'Irak,l'Iran la Syrie et la Turquie aient un Kurdistan indépendant.