100 ans : le Génocide des Arméniens
POUR LE CENTENAIRE DU GENOCIDE DES ARMENIENS
Du crime contre l’Humanité à l’urgence humanitaire, MAFP lance sa première campagne dans le cadre du centenaire du Génocide avec la collecte de sang pour le devoir de mémoire.
Le 24 avril 1915, plusieurs centaines d’intellectuels, de notables, d’hommes politiques arméniens étaient arrêtés, déportés puis exécutés sur ordre du gouvernement Jeun Turcs à Constantinople. Ce n’était que le prélude du massacre de masse de deux millions d’Arméniens, d’Assyro-chaldéens et de Grecs pontiques qui furent exterminés entre 1915-1917 sur la terre où ils étaient nés.
Dès le 24 mai 1915, la France, le Royaume Uni et la Russie devaient condamner ces événements comme Crime contre l’Humanité.
Le Génocide des Arméniens fait partie de l’Histoire de l’Humanité. Reconnu en 1985 par la sous-commission des Droits de l’Homme de l’ONU dans le rapport Whitaker, le génocide de 1915 ne peut être nié. La France fut l’un des premiers États à le reconnaitre. Malheureusement, l’annihilation habile des pages sombres de son histoire par la Turquie, comme l’absence de tout dispositif pénal face à une négation soutenue par la machine bien huilée d’État Turc, rend difficile la reconnaissance internationale de ce Crime resté impuni. C’est ainsi qu’un certain Dogu Perinçek a pu en toute conscience insulter et profaner la mémoire des victimes de 1915.
Il n’est pas étonnant que jadis, face à cette indifférence des Nations, Adolf Hitler ait pu utiliser l’exemplarité d’un Génocide oublié pour préparer la solution finale de la Shoah.
Conscient du danger que fait peser la tolérance à l’intolérable, il nous faut rester vigilants à tout acte criminel, qui utilisant l’arme du rejet de l’autre, parvient à anéantir une population entière, alors qu’elle ne demandait qu’à vivre en paix sur ses terres. Ce mal, il nous faut l’extirper pour assurer aux enfants de l’Humanité une vie dans un monde meilleur.
2 millions d’hommes, des femmes et des enfants succombèrent sur leur sol natal, le sang de ces victimes fut versé sur les terres de l’Empire ottoman. En leur mémoire, MAFP appelle à une collecte de sang pour sauver des vies. Sang contre sang est un appel qui s’adresse à tous les citoyens français voulant honorer la mémoire de ceux et celles qui dorment sans sépulture et que cet acte odieux de barbarie se métamorphose en un don de la vie.
MAFP – Comité d’organisation Paris – 2014