Il est déjà difficile de rompre les liens que nous tissons tout au long d’une relation, mais il est encore plus difficile de les briser à cause des intérêts financiers bâtis ensemble .
L’Institut national d’études démographiques (Ined) a publié un rapport sur le développement en France du " vivre ensemble mais séparés. Un choix de vie encore plus répandu depuis la crise de 2008.
Auparavant il y avait le bien-être et l'équilibre de l'enfant à préserver .Maintenant il y a aussi les considérations financières : le logement , les banques , le mobilier à racheter …. La crainte d'entamer une procédure de divorce coûteuse incite les couples à vivre sous le même toit, même s'ils sont séparés de corps , qu'il n' y a plus de relation sexuelle et que cela crée des tensions pour des choses les plus banales de la vie quotidienne . Janine , une retraitée de 61 ans, explique pourquoi elle accepte cette situation depuis 15 ans : « J'ai eu peur de me retrouver seule , de perdre notre niveau de vie, & aussi de ne pas m'entendre avec mon amant si j'habitais avec lui , même si nous avions eu des relations sexuelles passionnées. »
C'est à Londres où le prix du logement et les hypothèques contractées par les ménages augmentent, que la réflexion financière est au premier plan . Le tiers des Londoniens avouent avoir déjà été obligés de cohabiter sans amour .
sources : INED (Institut National d'Etudes démographiques) , & CCD