Le président Hollande en Azerbaïdjan puis à Yerevan, capitale de l’Arménie, où il inaugurera un square Missak Manouchian et assistera au récital de Charles Aznavour avant d’aller en Géorgie
Après l'Azerbaidjan, le président Hollande sera à Yerevan, capitale de l'Arménie, le 12 Mai, jour du 20ème anniversaire de l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan mettant fin au conflit qui opposait les forces de libération du Nagorny (Haut) Karabagh , région à majorité arménienne, et l'occupant azéri.
Ce conflit a fait 30 000 morts et des centaines de milliers de personnes déplacées, entre 1988 et 1994
Les relations commerciales de la France avec l’Azerbaïdjan sont déséquilibrées avec, en 2013, 266 millions € d’exportations pour 1,7 milliard € d’importations d' hydrocarbures en majorité.
Avec l'Arménie, les liens politiques et historiques (le dernier roi d'Arménie était Léon V de Lusignan, un Français) de la France sont chaleureux : 500.000 Français sont d’origine arménienne et l'Arménie est le premier Etat chrétien au monde .
Mais les échanges commerciaux bilatéraux , malgré une présence impressionnate d'Orange à Yerevan sont réduits à un minimum d’une cinquantaine de millions d’euros en 2013.
François Hollande assistera lundi soir avec le président arménien Serge Sarkissian, à l’Opéra de Yerevan, au récital de Charles Aznavour (qui fêtera son 90ème anniversaire) et inaugurera un square Missak Manouchian, Résistant exécuté par les nazis le 21 février 1944 avec 21 membres de son réseau (l'Affiche rouge) au Mont Valérien.
Le président français s'envolera ensuite pour la Géorgie , où une guerre-éclair avec la Russie a eu pour conséquence l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie, à la population majoritairement russe.