On se lève tous pour Poutine : standing ovation
De notre envoyé spécial aux Etats -Unis :
Après avoir signé le décret d'intégration de la Crimée, le président Poutine reçoit une standing ovation des deux chambres de la Douma le parlement russe.
Le déroulement :
Depuis que la résolution occidentale à l'ONU a été repoussée grâce au véto de la Russie (membre permanent qui peut bloquer une résolution) ,
la Crimée a voté son rattachement à la Russie avec une majorité de 96,6%.
D'ores et déjà la monnaie en usage est devenue le rouble. Les retraités attendent avec impatience leur nouvelle retraite russe presque deux fois supérieure à leur précédente retraite ukrainienne.
Seuls les Tatares (12% de la population) sont inquiets malgré les assurances données par le nouvel homme fort de Crimée.
Les Ukrainiens (25% de la population) se verront proposer un passeport russe : il pourront le refuser mai ne pourront alors plus voter
Les manifestations contre les ultra-nationalistes au pouvoir à Kiev se multiplient en Crimée.
A l'ONU ,malgré un texte très modéré (aucune mention de la Russie) , rédigé par les USA, afin d'obtenir l'aval de la Chine, la Russie (membre permanent) a mis son veto à la résolution occidentale qualifiant le référendum de dimanche en Crimée de "sans aucune validité" .La Chine s'est abstenue. Le projet de résolution a donc été rejeté.
L'ambassadeur russe a répété la position de son pays : le nouveau pouvoir à Kiev résulte d'un "coup d'Etat" et la Russie "respectera le volonté du peuple de Crimée".
"La Russie peut mettre son veto à cette résolution mais elle ne peut pas mettre son veto à la vérité", a prétendu l'ambassadrice américane .Le veto russe était une certitude après l'échec à Londres, d'une réunion russo-US pour essayer de trouver un compromis aux diverses positions sur l'Ukraine et la Crimée..
Par ailleurs, d'après un ex-officier des services de renseignements US, les Etats-Unis préparent la révolution en Ukraine depuis des années , en s'appuyant notamment sur des ONG qu'ils financent , comme ce fut le cas en Géorgie.