Communiqué de presse de NAZARPEK Jeunesse HENTCHAKIAN
Actions d'information sur Khodjalou:
NAZARPEK Jeunesse HENTCHAKIAN condamne le concert de musique classique qui s’est tenu le 24 février 2014 à l’Eglise Saint-Roch, dans le 1er arrondissement de Paris, organisé par le European Azebaïdjan Society en souvenir des 613 civils azerbaïdjanais qui ont perdu la vie en février 1992.
Ces malheureuses victimes existent bel et bien mais qui est le véritable responsable de leur mort ? Falsifier les faits, présenter une version révisionniste et mensongère de l’histoire est un crime.
Accuser les Arméniens des atrocités qu’ils ont eux-mêmes subi il y a presque 100 ans, est du ressort du cynisme absolu. Il est déplorable de constater qu’une institution comme l’Eglise Saint Roch soit tombée dans un piège doré et qu’elle se fasse l’écho du révisionnisme, se rendant ainsi complice du crime.
C’est pour rétablir la vérité historique que la jeunesse militante du parti Social Démocrate HENTCHAKIAN a mené une action d’information envers les habitants du quartier, les passants et les participants à ce concert, en distribuant le tract ci-dessous. Malgré la confiscation par les forces de l’ordre, présente en grand nombre (une quinzaine de cars de CRS), le tract a passé toutes les barrières pour atterrir aux mains des co-organisateurs.
KHODJALOU : LE MENSONGE qui dure depuis 22 ANS
1992, en février, la République du Haut-Karabagh est soumise à un blocus par l’Azerbaïdjan.
Stepanakert, la capitale, entourée de collines, est bombardée sans cesse. Khodjalou, est l’un des villages d’où les bombardements étaient les plus intenses. L’offensif arménienne contre Khodjalou cherchait à mettre fin à ces bombardements. Avant l’offensive, la population de Khodjalou, environs 3000 habitants, a été informée par l’armée du Haut-Karabagh de l’imminence d’une intervention militaire et de l’existence d’un corridor humanitaire permettant de quitter le village. Environ 700 habitants ont été fait prisonniers et remis aussitôt aux autorités Azerbaïdjanaise. Pourquoi ne sont-ils pas partis ?
Ramiz FATALIEV, président de la commission d’enquête des événements à Khodjalou dit : « La réunion du Conseil de sécurité nationale s’est tenue le 22 février 1992 en présence du président et du premier ministre…au cours de la réunion, il a été décidé de ne pas évacuer les habitants de Khodjalou ». http://www.azadliq.org/content/article/1818751.html
Arif YOUNOUSOV, militant des droits de l’homme: « La ville et ses habitants avaient été consciemment sacrifiés pour des intérêts politiques… ». Extrait du numéro de juillet 1992 de ZERKALO, journal azerbaïdjanais
Yagoub MAMEDOV, président du Conseil Suprême, président intérimaire de la République d’Azerbaïdjan, en 1992 : « Dans son interview avec un correspondant azerbaïdjanais, il a déclaré qu’il savait parfaitement qui était le responsable de la tragédie de Khodjalou. Il ne s’agissait pas de la partie arménienne ». Journal OGONIOK (Russie) N° 14-15, 1992
Elman MAMEDOV, maire de Khodjalou, dit dans une interview vidéo par Tchinghiz Mustafayev en 1992 : « Nous ne savons pas à qui imputer la responsabilité de cette tragédie et qui l’histoire accusera… ». http://www.xocali.net/RU/mamedov-Mustafayev.html
REVISIONNISME :
Les autorités azerbaïdjanaises falsifient les faits et présentent des images d’autres régions (Kossovo, Palestine) et d’autres événements (tremblement de terre en Turquie, pogroms des alévies) comme preuves de la tragédie de Khodjalou et accusent la partie arménienne alors qu’ils sont eux même responsables de la mort de civils azerbaïdjanais au même titre qu’ils sont responsables de massacres d’arméniens : les pogroms de Soumgaït en 1988.
SUMGAIT 26 ANS DÉJÀ
Rencontre – débat avec Hovhannès GUEVORKIAN, Représentant de la République du Karabagh en France
en présence du Colonel G. MARGARIAN, Attaché de Défense auprès de l'Ambassade d'Arménie
Jeudi 27 Février 2014 à 20h30
Centre de Jeunesse Arménien
Place Achtarak 2- 2bis Bd. Carnot
94140 Alfortville
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*Conférence-débat : Sumgait, 26 ans déjà*