20 lycées bloqués pour Khatchik Khatchatryan & Nané Hanoyan, les étudiants expulsés de France
Après Leonarda, la Kosovar , c'est Khatchig (ou Khatchik) l'Arménien ,19 ans, expulsé samedi.
Khatchik Khachatryan est arrivé en France en 2011 avec sa soeur et leurs parents .Il habite à Saint-Denis, et est élève au lycée professionnel Camille-Jenatzy à Paris 18ème.
Khatchik est arrêté le 19 septembre pour un vol dans un magasin des Halles. Les policiers constatent qu'il est clandestin et le conduisent au centre de rétention de Vincennes. Il est expulsé le 10 octobre. Mais les passagers de l'avion protestent & le commandant refuse de décoller : Khatchik est débarqué.
Pour finalement être expulsé , samedi.
Khatchik risque jusqu'à 5 ans de prison en Arménie pour ne pas s'être présenté au service militaire : incarcéré à son arrivée en Arménie ,il a été relâché depuis , avant d'être enrolé pour son service militaire, début novembre. La famille de Khatchik, sans-papier, est restée en France.
Le député-maire PS du 18e arrondissement de Paris, Daniel Vaillant, a demandé à Manuel Valls de «réétudier» le cas de Khatchik Kachatryan.
Les étudiants bloquent 20 lycées dont les lycées parisiens , Maurice-Ravel, Hélène-Boucher, Charlemagne et Sophie-Germain, et filtrent les entrées dans 2 autres établissements."Le mot d'ordre est de se mobiliser pour le retour des lycéens expulsés" dit le porte-parole du syndicat lycéen FIDL .
En Amiens c'est le lycée Robert de Luzarches qui se mobilise contre l'expulsion de Nané Hanoyan , élève arménienne de terminale S, sous le coup avec ses parents d'une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) .Le proviseur et tout les enseignants s'associent au mouvement .
Nané est "très méritante et devrait probablement avoir son bac" d'après le proviseur.
Les lycéens prévoient un concert de soutien parmi d'autres actions.
A Paris :
Les lycéens réclament le retour de la collégienne kosovare Léonarda, dont l'expulsion a été médiatisée et celui de Khatchig Khachatryan .
Mercredi, plusieurs centaines de lycéens s'étaient déjà rassemblés devant le rectorat de Paris .