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Alep , in Memoriam , ou la folie des hommes : la seule chose qu’on peut faire c’est de témoigner

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Alep ou ce qu'il en reste :

"Alep dans cet etat? c l' HORREUR !
 Cette VILLE qui a tant donné au MONDE, le magnifique souk d'Alep,ses Edifices historiques,etc

 Cette Ville inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO ! Ville connue pour son Hospitalité Légendaire !
Elle a depuis sa naissance …toujours accueilli et hebergé toutes les Communautes (qqsoit leur religion!) "
janetdesmond88@yahoo.com

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folie des hommes qui ont introduit les armes des rebelles ;

folie du pouvoir qui combat jusqu'au dernier : déjà 100 000 morts

folie de ceux qui recrutent des "Djihadistes" aux Pays-Bas …

Pauvre population d'Alep , de Homs et de Damas ..

Pauvres Arméniens contraints à un nouvel exil…

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Alep (prononcer Halep) : L'Histoire

source : Unesco.org

"Au carrefour de plusieurs routes commerciales depuis le IIe millénaire av. J.-C., Alep a successivement subi la domination des Hittites, des Assyriens, des Arabes, des Mongols, des Mamelouks et des Ottomans. Sa citadelle du XIIIe siècle, sa Grande Mosquée du XIIe siècle et plusieurs medersa, palais, caravansérails et hammams du XVIIe siècle donnent au tissu urbain d'Alep un caractère harmonieux et unique .

La monumentale Citadelle d'Alep, qui s'élève au-dessus des souks, des mosquées et des madrasas de la vieille ville fortifiée, témoigne du pouvoir militaire arabe du XIIe au XIVe siècle. Rappel de l'occupation passée de civilisations remontant au Xe siècle av. J.-C., la Citadelle abrite les vestiges de mosquées, d'un palais et de thermes. La cité fortifiée qui s'est développée autour de la Citadelle conserve son ancien quadrillage de rues gréco-romain, ainsi que des vestiges de bâtiments chrétiens du VIe siècle, des murailles et des portes médiévales, des mosquées et des madrasas rappelant les aménagements ayyoubides et mamelouks de la ville, et des mosquées plus tardives de la période ottomane. À l'extérieur des murs d'enceinte, le quartier de Bab al-Faraj au nord-ouest, le quartier de Jdeïdé au nord, et d'autres quartiers au sud et à l'ouest, qui datent de ces périodes d'occupation de la ville fortifiée, contiennent d'importants monuments religieux et des belles demeures. Certaines parties de la ville ont subi des changements fondamentaux au cours des 30 ans qui ont précédé l'inscription : destruction de bâtiments, construction de nouveaux bâtiments en hauteur et élargissement des rues. Néanmoins, l'ensemble qui subsiste avec ses principaux bâtiments et la cohérence du caractère urbain des souks et des rues et ruelles résidentielles contribuent tous à la Valeur universelle exceptionnelle.

Critère (iii) : La vieille ville d'Alep témoigne de la richesse et de la diversité de ses occupants successifs. De nombreuses périodes de l'Histoire ont imprimé leur marque sur le tissu architectural de la ville. Des vestiges de constructions et d'éléments hittites, hellénistiques, romains, byzantins et ayyoubides sont intégrés dans la Citadelle massive qui subsiste. Le mélange de différents bâtiments -, dont la Grande Mosquée fondée sous les Omeyyades et reconstruite au XIIe siècle, la madrasa Halawiyé du XIIe siècle, intégrant des vestiges de la cathédrale chrétienne d'Alep, ainsi que d'autres mosquées et madrasas, des souks et des khans – témoigne de manière exceptionnelle des aspects sociaux, culturels et économiques de ce qui fut l'une des villes les plus riches de l'humanité.

Critère (iv) : Alep est un exemple exceptionnel de ville ayyoubide du XIIe siècle avec ses fortifications militaires, élément essentiel édifié après la victoire de Saladin sur les Croisés. Les douves et le mur défensif surplombant un glacis massif pavé et escarpé, et la grande porte avec son système de mâchicoulis, constituent un ensemble de premier ordre d'architecture militaire, à l'apogée de la domination arabe. Des ouvrages des XIIIe et XIVe siècles, dont les grandes tours et le pont d'entrée en pierre, renforcent la qualité architecturale de cet ensemble. Aux abords de la citadelle, à l'intérieur de la ville, on trouve de nombreuses mosquées de la même période, dont la madrasa el-Firdaws, construite par Daïfa Khatoun en 1235.

Intégrité (2009)

Les limites du bien suivent la ligne des murs d'enceinte de la vieille ville et de trois quartiers extra-muros : le faubourg nord, et les quartiers nord-est et est. Certains attributs caractéristiques se trouvent en dehors des limites et devraient être protégés par une zone tampon.

Bien que la Citadelle domine toujours la ville, l'aménagement hôtelier de huit étages du quartier de Bab al-Faraj a eu un impact négatif sur son intégrité visuelle, comme c'était déjà le cas pour de précédentes interventions réalisées avant l'inscription. Il importe de respecter ce qui subsiste de cohérence du tissu urbain, et de remédier en permanence à la fragilité de ce tissu et des vestiges archéologiques, malgré l'absence de conservation.

Authenticité (2009)

Depuis l'inscription, le plan de l'ancienne ville par rapport à la Citadelle qui la domine est demeuré dans l'ensemble inchangé. Les efforts de conservation menés dans la vieille ville ont en grande partie préservé les attributs de Valeur universelle exceptionnelle. Néanmoins, le cadre est particulièrement vulnérable en raison de l'absence de mécanismes de contrôle au sein des services d'urbanisme, et notamment de l'absence de zone tampon. Les activités historiques et traditionnelles liées au commerce et à l'artisanat se maintiennent et constituent un élément essentiel du maintien de la vie urbaine traditionnelle de l'endroit.

Besoins en matière de protection et de gestion (2009)

La ville est protégée par la législation sur les Antiquités contrôlée par la Direction générale des Antiquités et des Musées (DGAM).

En 1992, le Projet de réhabilitation de la ville ancienne d'Alep a été mis en œuvre par la Municipalité d'Alep, en collaboration avec des organismes internationaux. En 1999, la Municipalité d'Alep a créé le Directoire de la vieille ville pour aider à la réhabilitation des vieux quartiers. Ses trois départements sont respectivement chargés des études et de la planification, des permis et du suivi, de la mise en œuvre et de l'entretien. Le bureau du Directoire de la vieille ville prépare actuellement un plan d'ensemble de l'évolution de la ville. L'aménagement de la ville est étudié dans le cadre du Programme pour l'aménagement urbain durable en Syrie (UDP), réalisation commune d'agences internationales, du Ministère syrien pour l'Administration locale et l'Environnement et d'autres institutions syriennes partenaires. Ce programme aide à la mise en valeur de compétences pour la gestion et l'aménagement urbains durables au niveau national et municipal ; il inclut également un volet de soutien à la réhabilitation de la vieille ville.

Il importe d'encourager des démarches traditionnelles en matière de conservation, restauration, réparation et entretien du bâti. Il faut aussi mettre en place un plan de conservation d'ensemble incluant une réglementation d'urbanisme sur la hauteur du bâti et la densité des nouveaux aménagements dans des zones précises, ainsi qu'une politique générale de protection des vestiges archéologiques mis au jour lors de travaux infrastructurels et d'aménagements. Il faudrait aussi créer une zone tampon imposant des contraintes d'urbanisme appropriées"

Halep : source wikipedia.fr :

En 1516, elle est annexée par l'Empire ottoman, qui la conservera jusqu'en 1918. Au XVIIe siècle, la ville est la troisième de l'Empire avec 120 000 habitants. En 1682, dans son ouvrage Théâtre de la Turquie, où sont représentées les choses les plus remarquables qui s'y passent…[2], le missionnaire capucin Michel Febvre décrit une ville cosmopolite où quatorze religions différentes cohabitent formant autant de nations et de langues[3]. Parmi les non-chrétiens, il cite, les Turcs, les Arabes, les Kurdes, les Druzes, les Turcomans, les Yazidis et les Juifs. Parmi les chrétiens, il cite les Maronites, les Grecs orthodoxes, les Arméniens, les Syriaques, les Nestoriens, les Coptes[4]. Les minorités chrétiennes sont spécialisées dans la production textile[5].

À partir du XVIIe siècle, la ville connaît de nombreuses mutations. Le déclin des voies commerciales terrestres entre l'Extrême-Orient et le Proche-Orient entraîne celui de la ville. Les missionnaires catholiques venus d'Europe se déploient auprès des chrétiens orientaux de la ville[6] formant une élite chrétienne encore présente aujourd'hui dans la ville.

Le XIXe siècle est particulièrement troublé à cause du déclin de l'Empire ottoman. Entre 1812 et 1819, la ville est occupée par les Janissaires révoltés. En 1822, Alep subit des destructions à la suite d'un séisme. En 1832, la ville passe sous contrôle égyptien comme toute la Syrie. Les tensions entre les communautés sont exacerbées. En 1860, a lieu un pogrom antichrétien[7]. Au XIXe siècle, Alep joue un certain rôle dans la renaissance arabe : c'est d'Alep qu'est originaire le grand réformateur al-Kawakibi. À la fin du XIXe siècle, la ville se modernise et la périphérie se développe. Cependant, jusqu’en 1940, le tissu historique reste presque intact, une majorité des Alepins continuant d’y vivre.

Enlevée aux Turcs par les Britanniques d'Allenby en octobre 1918, la ville est placée avec la Syrie sous mandat français. Elle est l'éphémère capitale de l'État d'Alep entre 1920 et 1925.

En août 2012, l'armée syrienne libre décide de combattre le régime syrien à Alep pour essayer de faire tomber le nord de la Syrie du côté de l'opposition syrienne. Pendant l'été, elle est le théâtre d'une violente bataille opposant les forces loyalistes aux rebelles. Les rebelles disent contrôler la moitié de la ville et l'armée syrienne bombarde leur position avant une importante offensive devant mobiliser 20 000 soldats, contre 4 000 à 8 000 rebelles. Toutefois, en avril 2013, le sud de la ville est, désormais, sous le contrôle total de l'armée syrienne, ayant réussi à couper les connexions entre l'ASL et le Front al-Nosra

 

 

 

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