attentat de Boston : des deux suspects d’origine tchétchène ,Tamerlan est mort, Djokhar grièvement blessé
Dans l'attentat à Boston où 2 explosions à 12 secondes d'intervalle ont fait trois morts & cent quatre vingt blessés graves.et 17 amputations , des deux suspects, Tamerlan Tsarnaev est mort sonn frère Djokhar est grièvement blessé, à l'hopital entre la vie & la mort .Ils avaient été enregistrés par des caméras & la police a diffusé leur photo . Les deux hommes d'origine tchétchènes étaient de "fervents musulmans" selon leur père.
Le président Obama, a fait une courte allocution ,promettant une justice implacable, et a quitté immédiatement la salle de conférences sans répondre à aucune question.
Une fois la stupeur passée, les autorités ont montré qu'elles étaient maintenant préparées, depuis le 11 Septembre , à réagir immédiatement. Les méthodes d'investigation extrêment rapides sont possibles .
A New-York & San-Francisco la surveillance des grands hotels a été renforcée.
Les bombes artisanales auraient été actionnées à distance .Tout de suite après les explosions, la police a désactivé les réseaux de téléphone mobile pouvant actionner d'autres bombes. Les marathoniens, ont couru à l'hopital pour donner leur sang , par solidarité.
Un appartement de la banlieue de Boston a été fouillé par la police.
L'origine du prénom TAMERLAN : L'HISTOIRE
Une naissance entourée de légendes.
Il est communément admis que Tamerlan est né le 8 avril 1336, à Kech, un village près de Shahrisabz. Toutefois, ses apologistes lui attribuent un destin d'exception bien avant sa naissance. En effet, son père, Taragaï, vieux chef turc, fervent musulman, à la tête du clan Barlas, qui attendait un héritier, aurait eu un rêve prémonitoire. Un ange, sous les traits d'un beau jeune homme, lui apparaissait, lui tendant une épée. Ce rêve fut interprété par le shaykh local comme l'annonce que son fils allait conquérir le monde à la pointe de son épée.
Il est également dit que l'enfant serait né les mains pleines de sang, rappelant ainsi la naissance de Gengis Khan, telle qu'elle est contée dans l'Histoire secrète des Mongols.
Jeunesse
Son père, Taragay, était à la tête des tribus Barlas. Il était l'arrière-petit-fils de Karachar Noyan et se distingua parmi les autres membres de son clan comme étant le premier à se convertir à l'islam. Taragay aurait pu assumer les hauts rangs militaires qui lui étaient dus par héritage, mais comme son père Burkul, il préféra se consacrer à ses études.
Sous la gouverne paternelle, l'éducation du jeune Tamerlan faisait de lui à la fois un adepte des exercices virils en extérieur et un lecteur attentif du Coran. À cette période, si on peut se fier à ses Mémoires (Malfu'at), il était d'une nature tendre et sympathique.
Chef militaire[modifier]
À seize ans, Timur rejoint le service de Kazghan, un turc qui a assassiné le dernier khan djaghataïde Qazan. Montant vite en grade, il devient chef militaire sous ses ordres. Toutefois, l'assassinat de Kazghan en 1357 retarde ses rêves d'ascension.
Réagissant à la mort de l'émir, le khan du Mogholistan, Tughluk Temür envahit la Transoxiane et tente la réunification du khanat de Djaghataï. Timur décide alors de le soutenir et est nommé conseiller du nouveau gouverneur, Ilyas Khodja, fils du khan, en 1361. Malheureusement, Ilyas ne parvient pas à rallier les populations turques musulmanes ni l'aristocratie, et Timur craignant la révolte quitte Samarcande pour rejoindre son beau-frère Husayn, le petit-fils de Kazghan. Ainsi entama-t-il la lutte pour l'accession au trône.
Accession au pouvoir
La mort de Tughluk facilita la reconquête ainsi que l'ajout d'un vaste territoire. Durant cette période, Tamerlan et son beau-frère Husayn, dans un premier temps associés, devinrent rivaux et opposants. À la fin de 1369, Husayn fut assassiné et Tamerlan, ayant été proclamé officiellement souverain à Balkh, monta sur le trône à Samarcande, la capitale de ses possessions.
Il est notable que Tamerlan ne se décerna jamais le titre de Khan, se dénommant lui-même « amir al-kabir » ("grand prince" en arabe). De plus, il plaça sur le trône de Transoxiane un « khan fainéant », Soyurgatmich, descendant de Gengis Khan, afin d'aller en conformité avec la loi mongole (le yasak). Enfin, il prit pour épouse une veuve de Husayn, Saray Mulk Khanum, à qui il dédiera plus tard une mosquée. Cette veuve est la fille du khan gengiskhanide Qazan. De fait, Timur devient « gendre impérial », kurgen en turc, et peut se réclamer de la lignée de Gengis Khan.
Période d'expansion[modifier]
Les trente années suivantes furent passées dans plusieurs guerres et expéditions. Non seulement, Tamerlan consolida son pouvoir chez lui en subjuguant ses ennemis, mais il chercha aussi à étendre son territoire en empiétant sur les terres des potentats voisins. Ses conquêtes au sud et au sud-ouest inclurent à peu près toutes les provinces de Perse(Iran), y compris Baghdad, Karbala et le Kurdistan.
Un de ses plus redoutables opposants fut Tokhtamych qui, après avoir été un réfugié à la cour de Tamerlan, devint dirigeant de l'est du Kiptchak et de la Horde d'Or et se disputa avec Tamerlan sur la possession du Khwarizm. Tamerlan soutint Tokhtamych contre les Russes. Tohktamysh, armé du soutien de Tamerlan, envahit la Russie et prit Moscou en 1382. Plus tard, Tohktamysh se retourna contre Tamerlan et envahit l'Azerbaïdjan en 1385. Ce ne fut qu'en 1395 à la bataille de la rivière Kur que le pouvoir de Tohktamysh fut finalement défait.
En 1383 Tamerlan prit Herat, en Perse (dans l'actuel Afghanistan), qui après la mort d'Abu Said (1335), maître de la Dynastie Ilkhanide, n'était plus contrôlée par aucun pouvoir.
Inde
En 1398, alors que Tamerlan était âgé de plus de soixante ans, Farishta nous dit qu'« informé des troubles et guerres civiles en Inde », il « commença une expédition dans ce pays » et le 12 septembre 1398, « arriva sur les bords de l'Indus ». Il fait 100 000 prisonniers, aussitôt abattus et ses soldats faisaient des pyramides de têtes ennemies… Son passage du fleuve et sa marche le long de sa rive gauche, les renforts qu'il fournit à son petit-fils Pir Muhammad (qui fut investi à Multan), la prise de villes et villages, probablement accompagnée de la destruction des maisons et du massacre des habitants, la bataille avant Delhi et les victoires faciles, l'entrée triomphale dans la ville maudite, avec son cortège d'horreurs, toutes ces circonstances appartiennent aux annales de l'Inde. Il est dit que la dévastation de Delhi ne fut pas dans les intentions de Tamerlan, mais que ses hommes ne pouvaient tout simplement pas être contrôlés après être arrivés aux portes de la ville. Les victimes sont nombreuses et les survivants réduits en esclavage.
Dernières campagnes
En avril 1399, quelque trois mois après avoir quitté la capitale de Mahmud Toghluk, Tamerlan fut de retour dans sa capitale au-delà l'Oxus (Amou-Daria). La corruption diminua drastiquement. Selon Ruy Gonzáles de Clavijo, l'ambassadeur de Castille venu à la cour de Tamerlan en 1404, quatre-vingt-dix éléphants furent employés uniquement pour transporter les pierres depuis certaines carrières pour lui permettre d'ériger une mosquée à Samarcande.
La guerre avec les Turcs et les Mamelouks, qui survint à son retour d'Inde, fut rendue fameuse par la prise d'Alep et de Damas. Il envahit Bagdad en juin 1401 ; après la prise de la ville, vingt mille citadins furent massacrés. Tamerlan ordonna que chaque soldat devrait revenir avec au moins deux têtes humaines à montrer. En 1402, Tamerlan envahit l'Anatolie et défit le sultan ottoman Bayezid Ier à la bataille d'Ankara. L'histoire raconte que lorsque Bayezid fut amené enchainé dans la tente de Tamerlan, celui-ci éclata de rire. « Tu as tort de te moquer de moi, regarde ce qui m'est arrivé, cela pourrait aussi bien t'arriver ! ». Ce à quoi Tamerlan répondit « Je ne me moque pas de toi mais de l'ironie d'Allah qui a partagé le destin du monde entre un borgne et un boiteux ! ».
La légende selon laquelle Bayezid Ier aurait été mis en cage paraît douteuse mais il est probable que Tamerlan l'ait gardé auprès de lui. Sa femme et ses filles furent transférées dans le harem de Tamerlan. Bayezid mourut plus tard en captivité, probablement en se suicidant par empoisonnement. Cette victoire sauva vraisemblablement temporairement (c'est-à-dire pour une cinquantaine d'années) l'Empire byzantin moribond, en abattant les forces turques qui projetaient alors la prise de Constantinople. Après avoir capturé Ayasoluk (Éphèse) à l'automne 1402, Tamerlan prit également Smyrne aux Chevaliers de Rhodes et massacra ses habitants. En 1403, il dévasta la Géorgie, détruisant 700 bourgs, massacrant les populations et abattant toutes les églises de Tiflis[6].
En décembre 1404, Tamerlan entreprit une expédition militaire contre la Chine, mais le vieux guerrier fut attaqué par la fièvre et la peste quand il campa sur la rive la plus éloignée du Sihon (Syr-Daria) et mourut à Atrar (Otrar) à la mi-février 1405.
Markham, dans son introduction aux récits de l'ambassade de Clavijo, raconte que son corps « fut embaumé à l'aide de musc et d'eau de rose, entouré dans du linge, couché dans un cercueil d'ébène et envoyé à Samarcande où il fut enterré ». Il repose au Gour Emir.
Conquérant exceptionnel, qui transporta ses armes victorieuses d'un côté de l'Irtych et de la Volga jusqu'au golfe Persique et de l'autre côté de l'Hellespont jusqu'au Gange, Tamerlan fut d'une férocité extrême. Selon René Grousset, « il représente la synthèse de la barbarie mongole, et cette étape supérieure du besoin ancestral de meurtre qu'est le meurtre perpétré au service d'une idéologie abstraite, par devoir et mission sacrée »[7].
Points particuliers
La succession de Tamerlan
Son immense empire ne lui survécut guère car il ne s'est jamais soucié d'efficacité politique dans les territoires qu'il a conquis et n'a jamais créé d'administration.
Son fils aîné Djahangir est mort en 1375[8], son second fils Omar Cheikh Ier est mort en 1391. Tamerlan a alors désigné son petit-fils Pir Muhammad, fils de Djahangir, comme successeur. Il avait prévu d'attribuer à chacun de ses descendants un fief sous l'autorité suprême de Pir Muhammad, mais cela aboutit à un morcellement de l'empire[8] :
- Pir Muhammad, fils de Djahangir, premier fils de Tamerlan, gouverne l’Afghanistan oriental (Balkh, Kaboul et Kandahar)[8]
- Les fils d'Omar Cheikh Ier, second fils de Tamerlan, règnent sur le Fars (Chiraz) et l'Irak `Adjémî (Hamadhan et Ispahan)[8]
- Miran Shah, le troisième fils de Tamerlan, règne sur le Moghan, l’Azerbaïdjan (Tauris) et l’Irak `Arabî (Bagdad) celui-ci ayant quelques troubles mentaux était sous la tutelle de son fils 'Omar-mîrzâ[8]
- Shah Rukh, le quatrième fils de Tamerlan, reçoit le Khorasan (Hérat)[9]
Contribution aux arts
Tamerlan est connu comme un protecteur des arts. La plus grande partie de l'architecture qu'il a commissionnée est encore visible à Samarcande.
Selon la légende, Omar Aqta, le calligraphe de la cour de Tamerlan, transcrivit le coran avec des lettres si petites que le texte entier du livre tenait sur un sceau. Il est également dit qu'Omar avait créé un Coran tellement grand qu'une brouette était nécessaire pour le transporter. Des feuilles de ce qui était probablement ce grand Coran ont été trouvées, écrites avec des lettres d'or sur des pages énormes.
Mariages et descendance
Tamerlan eut 18 épouses et de nombreuses concubines. Les fils de Tamerlan sont Djahangir (mort en 1376), Omar Cheikh Ier (mort en 1391), Miran Shah (devenu fou, mort en 1408) et Shah Rukh. Trois autres fils sont morts en bas-âge.
Épouses[modifier]
- Turmush Agha, mère de deux fils et une fille :
- premier fils : Djahangir, (1356 – 1376)
- première fille : Aka Biki Taghay Shah, morte en 1381 épouse Muhammad Beg Taychiyut, mère de
- Sultan Husayn, (1380 – 1405); marié à Qutluq Sultan, fille de Miran Shah et de Urun sultan
- cinquième fils : Jahanshah, (1367 – mort jeune)
- Uljay Tarkan Agha, (morte en 1366) ; fille de Amir Musla Qaraunas ; mère de deux filles :
- seconde fille : Sultan Bakht Agha, (morte en 1430) ; épouse Muhammad Mirke Arpadi puis Sulayman Shah Dughlat
- troisième fille : Saadat Sultan, morte jeune
- Saray Malik Khanum, mariée 1370/1371 morte après 1405, fille de Qazan Sultan Khan Chaghatay
- Ulus Agha, fille de Buyan Sulduz, mariée en 1370/1371
- Islam Agha, fille de Khizr Yasavuri, mariée en 1370/1371
- Dil Shad Agha, mariée en 1375, morte en 1383, fille de Shams al Din Dughlat ; mère de deux filles :
- quatrième fille : Saadat Sultan
- cinquième fille : morte jeune
- Tuman Agha, fille de Musa Taychiyut, mariée en 1378 (puis Shaykh Nur al Din Jalayir)
- Tukal Khanum, fille de Khizr Khwaja Khan Chaghatay, mariée en 1397
- Tughdi Bega, fille de Aq Sufi Qunqirat
- Daulat Tarkhan Agha
- Burhan Agha
- Sultan Agha, mère d'un fils :
- sixième fils : mort à 40 jours
- Janibeg Agha
- Munduz Agha
- Chulpan Malik Agha : fille de haji Beg Arkanut
- Bakht Sultan Agha
- Sultan Ara Agha Nukuz
- Nuruz Agha
Concubines
- Tulun Agha, mère de
- deuxième fils : Omar Cheikh Ier
- Minglijak Khatun, fille de Hayut Jauni Qurbani, mère de
- troisième fils : Miran Shah
- sixième fils : Bikijan, mort à 1 an
- Taghay Tarkhan Agha Qarakhitay, mère de
- quatrième fils : Shah Rukh
- septième fille : Qutlugh Sultan Agha
- Khan Malik Tuqmaq, mère de
- septième fils : Ibrahim, (1384 – 1385)
- Qatughan, mère de
- huitième fille : morte jeune
- X, mère de
- neuvième fille
Exhumation de ses restes
Le corps de Tamerlan a été exhumé en 1941 par le médecin légiste russe Mikhaïl Guerassimov. Le scientifique trouva que les caractéristiques faciales de Tamerlan étaient conformes à des traits mongols, appuyant l'idée qu'il était un descendant de Gengis Khan. Guerassimov a été capable de reconstituer l'apparence de Tamerlan à partir de son crâne. Il mesurait 1,72 mètre, ce qui est grand pour son époque. L'étude a également confirmé qu'il boitait.
- La malédiction de Tamerlan
Selon la légende, une malédiction pèse sur le tombeau de Tamerlan ; une inscription gravée avertit « Lorsque je reviendrai à la lumière du jour, le monde tremblera ». Il se trouve que la nuit du 22 juin 1941 où Guerassimov exhuma le corps de Tamerlan, Hitler lança l'opération Barbarossa contre l'URSS. Mikhail Guerassimov est ainsi considéré, dans les anciennes républiques soviétiques, comme le responsable du déclenchement de la Grande Guerre patriotique pour avoir ouvert le tombeau du chef mongol. Il a été redéposé dans sa tombe au Gour Emir, en suivant les rites islamiques, en novembre 1942, juste avant la victoire soviétique à la bataille de Stalingrad.
Postérité
- Familièrement, en français, un tamerlan est un homme aux allures guerrières ou conquérantes[10].
Historiographie
- Au cœur de Taschkent, le musée d'État sur l'histoire des Timourides (appelé couramment musée Amir Temur) a été inauguré en 1996 à l'occasion du 660e anniversaire de la naissance de Tamerlan. Le musée, établi dans un nouveau bâtiment de style architectural ouzbèke, présente une collection permanente de 1 700 pièces, bijoux, armes, équipement militaires, instruments musicaux ainsi que des effets personnels de Tamerlan, de Babur et d'Ulugh Beg. Les expositions, centrées sur l'esprit timouride, contiennent aussi de nombreuses informations sur la société et la culture au Moyen Âge en Asie centrale.
Tamerlan dans la littérature
- Tamburlaine the Great de Christopher Marlowe, pièce de théâtre jouée pour la première fois en 1587
- Tamerlane, d'Edgar Allan Poe, poème épique, publié en 1827
- Tamerlan, l'Empire du Seigneur de Fer de Lucien Kehren, publié en 1978
- Jean de Soltanieh, La Vie et la cour de Tamerlan. Récit de son ambassadeur auprès de Charles VI en 1403, Texte traduit du moyen français, présenté et annoté par Jean-François Kosta-Théfaine, Paris, Editions Cartouche, 2012
Tamerlano est aussi un opéra en trois actes de Georg Friedrich Haendel sur un livret (en italien) de Nicola Francesco Haym. Le texte du livret fut adapté par Haym du Tamerlano d'Agostin Piovene, opéra mis en musique par Francesco Gasparini en 1710. L'origine du texte de Piovene était la pièce de Nicolas Pradon intitulée Tamerlan, ou La Mort de Bajazet, ce dernier ayant puisé son inspiration dans l' Historia Byzantiae du chroniqueur Michel Doukas. L'intrigue s'inspire donc de l'histoire de Tamerlan et du sultan ottoman Bajazet qu'il a vaincu et fait prisonnier.
Monuments[modifier]
En Ouzbékistan, trois statues monumentales représentant Tamerlan sont érigées dans des lieux publics :
- à Chakhrisabz, statufié en pied devant les ruines de son palais
- à Tachkent, au square Amir Timur, à cheval
- à Samarcande, il est représenté assis sur son trône
Bibliographie
Les sources
- Sources orientales
Les biographes généralement reconnus de Tamerlan sont Ali Yazdiy, communément appelé Sharaf ud-Din, auteur en persan du Zafarnama, traduit par Pétis de la Croix, ouvrage publié en 1722, et du français à l'anglais par J. Darby l'année suivante ; et Ahmed ibis Mohammed ibn Abdallah al-Dimashici al-Ajrani, communément appelé Ahmed Ibn Arabshah (« arab shah » signifie « empereur des Arabes ») auteur en arabe de Afaibu al-Makhlnkat, traduit par l'orientaliste danois Colitis en 1636. Dans le travail du précédent, comme le remarque Sir William Jones, « le conquérant tartare est représenté comme étant libéral, bienveillant et un prince illustre », alors que dans le dernier il est « déformé et impie, d'une basse extraction et de principes détestables ». Mais la version favorable a été écrite sous la supervision personnelle du petit-fils de Tamerlan, Ibrahim, alors que l'autre version a été la production de son pire ennemi.
Ibn Khaldoun a également tenu des chroniques sur Tamerlan, établies cependant à l'ordre de ce dernier et sous sa supervision directe[11],[12]. Il a rencontré Tamerlan pendant le siège de Damas et a négocié la reddition de la ville (novembre 1400)[13].
Parmi les biographies ou matériels biographiques moins réputés, on peut citer une deuxième Zafarnama, par Nizam Shami, qui est la biographie la plus récente connue de Tamerlan, et la seule écrite de son vivant. Vol I de ?? un manuscrit perse de 1495, la biographie prétendue de Tamerlan, le Tuzuk-i Temur, est une fabrication plus tardive, bien que la plupart des faits historiques soient justes.
- Sources occidentales
- Ruy Gonzáles de Clavijo (trad. Lucien Kehren), La route de Samarkand au temps de Tamerlan, Relation du voyage de l'ambassade de Castille à la cour de Timour Beg par Ruy Gonzalez De Clavijo (1403-1406), Paris, Imprimerie nationale, 2002
Ouvrages historiques
- Marcel Brion, Tamerlan, Albin Michel, 1999
- Jean-Paul Roux, Tamerlan, Fayard, 1991
- Lucien Kehren, Tamerlan – l'empire du Seigneur de Fer, Neuchâtel, 1978
- Arnaud Blin, Tamerlan, Perrin, 2007
- René Grousset, L'empire des steppes. Attila, Gengis-khan, Tamerlan, Paris, Payot, 1965, 620 p. [lire en ligne] [présentation en ligne]
- Henri Bontemps, Yves Portier, Barbazan, de Tamerlan à Jeanne d'Arc… le secret, Regain de lecture, 2012
- Jean de Soltanieh (trad. Texte traduit en français moderne, présenté et annoté par Jean-François Kosta-Théfaine), La Vie et la cour de Tamerlan. Recit de son ambassadeur auprès de Charles VI en 1403, Cartouche, 2012
Voir aussi
Articles connexes
Source :wikipedia.fr