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L’animateur de “Touche pas à mon poste” annonce la diffusion des images de l’incident à l’Assemblée Nationale

Cyril Hanouna , animateur-vedette de l'émission grand-public "touche pas à mon poste" sur la chaine D8 a annoncé hier qu'il allait diffuser aujourd'hui, les images de l'incident à l'Assemblée Nationale :

L'incident :

Au moment où les Arméniens se levaient pour une minute de silence à la mémoire des pogroms de Soumgaït en Azerbaidjan  , 2 Azéris (1 homme & 1 femme) sont restés assis puis se sont levés en criant : "on se lève pour Khodjalou" (ville-épisode de la guerre au Karabagh). Deux jeunes ont alors tenté de les faire taire en fermant la bouche de la femme, de la main. S'en est ensuivi une bousculade.

l'émission "touche pas à mon poste" a lieu a 18h30 sur la chaîne D8

 

Soumgaït : source www.wikipedia.fr

.Le pogrom de Soumgaït a causé la mort d'un très grand nombre de civils arméniens dans la ville de Soumgaït (en azéri Sumqayıt) en Azerbaïdjan le 27 février 1988 pendant la guerre du Haut-Karabagh. Le nombre officiel de victimes fourni par les autorités s'élève à 30 personnes civiles. Le massacre a été perpétré par les forces armées azerbaïdjanaises

source wikipedia.fr

 

Khodjalou :

 
 
Le mythe du génocide de Khodjalou

 

 

Info Collectif VAN – www.collectifvan.org – L'anniversaire des événements tragiques survenus dans la localité de Khodjalou a donné une nouvelle impulsion à la campagne anti-arménienne en Azerbaïdjan cette année. Pourtant, la partie azérie porte l'entière responsabilité du crime monstrueux commis à l'encontre de son propre peuple à des fins politiques, de la mort des civils de Khodjalou et des otages arméniens qui y étaient détenus. Ce n'est plus un secret pour personne que le génocide des Azéris de Khodjalou est un mythe, inventé par Heydar Aliev et défendu par son successeur Aliev junior dans le but de détourner l'attention de la communauté internationale des massacres d'Arméniens à Soumgaït, à Bakou, à Kirovabad et dans d'autres régions peuplées d'Arméniens, ainsi que pour dissimuler les actes pénalement condamnables des dirigeants azéris. Le Collectif VAN vous livre ce communiqué du service de presse du ministère des Affaires étrangères de la RHK mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.

Le communiqué du service de presse du ministère des Affaires étrangères de la RHK au sujet des événements tragiques de Khodjalou

 

L'anniversaire des événements tragiques survenus dans la localité de Khodjalou a donné une nouvelle impulsion à la campagne anti-arménienne en Azerbaïdjan cette année.

Face aux accusations non fondées des autorités de Bakou, le service de presse du MAE de la République du Haut-Karabagh tient à rappeler que l'opération militaire lancée par les forces armées du Karabagh entre le 25 et le 26 février 1992 avait comme objectif le désenclavement de l'unique aéroport de la République situé à proximité de la localité de Khodjalou et la neutralisation des postes de tir d'où les milices azéries avaient pris pour cible les régions du Haut-Karabagh dès le printemps 1991, faisant tomber sur ses villages des roquettes, des bombes, des missiles Grad, ainsi que des armes de destruction massive qui sont interdites par de nombreuses conventions internationales.

La prise de Khodjalou était donc une urgence vitale pour la population du Karabagh, mais les forces de défense de la RHK avaient ouvert un corridor humanitaire pour permettre aux civils de quitter en sécurité la zone des opérations militaires. Même si les autorités azéries étaient préalablement averties de l'offensive, ce dont ont témoigné les hauts responsables azéris et, notamment, le président de l'époque Ayaz Moutalibov, elles n'ont pourtant rien fait pour évacuer la population civile de Khodjalou.

En plus, le convoi des civils a été fusillé près de la frontière avec Aghdam, ce que Moutalibov a lui-même confirmé, en attribuant ces faits à l'opposition azérie qui cherchait à l'éliminer du pouvoir.

Les territoires où les cadavres des victimes ont été découverts et filmés par la suite se trouvent à 3 km d'Aghdam et à 11 km de Khodjalou. Jusqu'à l'été 1993, ce territoire se trouvait sous le contrôle permanent des troupes azéries, ce qui exclut la possibilité de l'intervention des forces arméniennes.

La propagande officielle de l'Azerbaïdjan continue d'accuser les Arméniens d'avoir tué les civils de Khodjalou, mais en mars 1992 le président azéri Ayaz Moutalibov a lui-même avoué que « les Arméniens avaient tout de même accordé un corridor pour que les civils puissent s'échapper », a rapporté Nezavissimaya Gazéta le 2 avril 1992. La revue Ogonyok (N 14-15, 1992) confirme à son tour que « L'attaque de Khodjalou n'était pas imprévisible »

Profitant du fait que certains éléments de ces opérations restent toujours obscurs, la propagande azérie n'hésite pas à déformer les faits et à falsifier des documents. L'année dernière le ministère des Affaires étrangères de la RHK a attiré l'attention sur une fausse photo diffusée sur les sites azéris, parmi lesquels le site de la fondation Heydar Aliev (www.azerbaidjan.az).

En réalité, il s'agit d'une photo prise au Kosovo qui est consultable dans des forums allemand, serbe et albanais, ainsi que sur le site du New York Times. Mais ce n'est pas tout. Pendant l'année en cours, la partie azérie s'est servie des photos des Kurdes, victimes des massacres en Turquie, des photos des victimes des massacres de Srebrenitsa, etc. Outre cela, des falsifications flagrantes ont été révélées dans les listes des victimes des événements tragiques d'Aghdam, que les ambassades, les bibliothèques présidentielles et autres structures d'Etat présentent comme documents officiels.

Le site arménien www.xocali.net qui a été concu et réalisé pour dénicher les faux documents sur les événements de Khodjalou, a mis également en ligne une séquence vidéo où les Turcs-Meskhètes habitant à Khodjalou témoignent que malgré les avertissements de la partie arménienne concernant l'assaut, les soldats azéris ont entravé l'évacuation de leurs familles.

La propagande azérie tente de présenter la trahison des hauts fonctionnaires azéris envers les habitants de Khodjalou comme une vengeance des Arméniens pour les bacchanales sanglantes de Soumgaït.

Toutefois, certains hauts fonctionnaires, défenseurs de droits et journalistes nient en bloc la version officielle de Bakou. Ainsi, le défenseur de droits Arif Younoussov écrit en juillet 1992 : « La ville et ses habitants ont été consciemment sacrifiés à des fins politiques » (le journal azéri Zerkalo, juillet 1992).

Tamerlan Karaev, qui était le Président du Conseil suprême de la République d'Azerbaïdjan (et actuellement l'ambassadeur d'Azerbaïdjan en Inde) témoigne que « la tragédie a été soigneusement préparée par les autorités azéries et notamment par quelqu'un de haut placé » (journal azéri Moukhalifat, 28 avril 1992).

Heydar Aliev a lui-même avoué à l'époque que « les dirigeants actuels sont les véritables coupables des événements de Khodjalou ». Selon l'agence Bilik-Duniasy, en avril 1992 il a fait une réflexion cynique au sujet des ces événements : « cette tuerie nous profitera. Il ne faut pas intervenir dans le cours des événements ».

La reporter tchèque Yana Mazalova s'est rendue sur les lieux où des cadavres ont été retrouvés, avec deux groupes différents de représentants de presse, ce qui a échappé à l'attention des Azéris. La première fois, elle n'a remarqué aucune trace de violence sur les cadavres. Mais quelques jours plus tard, les corps étaient atrocement mutilés pour être filmés par les reporters.

Le journal russe Mégapolis-Express a écrit : « Il est impossible de ne pas accepter que si le Front national de l'Azerbaïdjan visait loin, il a réussi à atteindre tous ses objectifs. La réputation de Moutalibov est ternie, l'opinion internationale est bouleversée. Les Azéris et leurs frères turcs sont persuadés du prétendu génocide du peuple azéri à Khodjalou ».

Pourtant, les médias azéris restent muets sur les 47 otages arméniens détenus à Khodjalou jusqu'au 26 février. Après la libération de Khodjalou, 13 parmi eux ont été retrouvés, dont 6 femmes et 1 enfant. Le sort des 34 otages disparus la nuit de la prise de Khodjalou est à ce jour inconnu. L'unique information dont on dispose c'est qu'ils ont été déplacés de Khodjalou, mais ne sont jamais entrés à Aghdam.

Il est évident que ceux qui ont mutilé eux-mêmes les corps des otages arméniens pour qu'il soit impossible de les identifier, veulent en faire porter la responsabilité sur les Arméniens. Compte tenu des faits susmentionnés, on peut dire avec certitude que la partie azérie porte l'entière responsabilité du crime monstrueux commis à l'encontre de son propre peuple à des fins politiques, de la mort des civils de Khodjalou et des otages arméniens qui y étaient détenus.

Ce n'est plus un secret pour personne que le génocide des Azéris de Khodjalou est un mythe, inventé par Heydar Aliev et défendu par son successeur Aliev junior dans le but de détourner l'attention de la communauté internationale des massacres d'Arméniens à Soumgaït, à Bakou, à Kirovabad et dans d'autres régions peuplées d'Arméniens, ainsi que pour dissimuler les actes pénalement condamnables des dirigeants azéris.
 

 

source : Collectif Van  www.collectifvan.org