Habemus Papam (On a un Pape) : François Ier
Une fumée blanche vient de s'élever de la cheminée la plus celèbre au monde.Cela veut dire que les cardinaux réunis en conclave à Rome ont choisi leur Pape.
Et son nom est : François Ier
266 ème pape.
Le nouveau pape , lorsqu'il était archevêque en Argenetine, avait appelé la reconnaissance du génocide des Arméniens.
Dans l'usage français reconnu par les dictionnaires usuels, et quoiqu'il ne résume pas la totalité de l'usage francophone, le terme de pape désigne l'évêque de Rome, garant de l'unité de l'Église catholique romaine, et son chef visible en tant que successeur de saint Pierre (le chef invisible étant le Christ en personne), et monarque temporel de l'État du Vatican[1]. C'est dans ce sens seul que ce terme est employé dans cet article ainsi que dans les autres articles traitant des papes, sauf mention contraire. Toutefois, ce titre est également porté par le chef de l'Église copte orthodoxe : Théodore II, élu le 4 novembre 2012[2]. Le titre de pape n'est réellement apparu qu'à partir du concile de Nicée en 325, mais le terme n'a désigné exclusivement l'évêque de Rome qu'à partir de Grégoire VII, au XIe siècle. Selon la tradition apostolique, la succession pontificale légitime remonte à l'apôtre Pierre.
Le concile de Chalcédoine :
Le concile de Chalcédoine est le quatrième concile œcuménique et a eu lieu du 8 octobre au 1er novembre 451 dans l'église Sainte-Euphémie de la ville éponyme, aujourd'hui Kadıköy, un quartier chic de la rive asiatique d'Istanbul.
Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie, il réunit à partir du 8 octobre 451 343 évêques, un record, dont 4 seulement viennent d'Occident. Dans la continuité des conciles précédents, il s'intéresse à divers problèmes christologiques et condamne en particulier le monophysisme d'Eutychès sur la base de la lettre du pape Léon Ier intitulée Tome à Flavien[1] (nom du patriarche de Constantinople, destinataire de la lettre du pape). C'est durant ce concile qu'est redéfinie la notion de personne :
- comme le principe de différenciation relationnelle au sein du mystère d'un Dieu à la fois un et trine ;
- comme le principe d'unité et d'identité, dans le cas des deux natures, dans la personne unique du Christ.
L'évêque de Rome, Léon le Grand, refuse d'accepter le vingt-huitième canon du concile qui, en attribuant à la ville de Constantinople le titre de « Nouvelle Rome », lui accordait de ce fait la primauté sur les autres patriarcats[2].
Certains chrétiens orientaux miaphysites rejettent l'intégralité du concile, produisant un schisme qui forme ce que l'on appelle désormais les Églises des trois conciles ou « Églises préchalcédonienne ».
Le concile a aussi légiféré sur des questions d'organisation de l'Église. Ainsi le canon 2 considère que les ordinations de prêtres obtenues contre de l'argent sont nulles et prévoit que l'évêque qui en est responsable soit déposé.
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