Un prêt de l'UE de 10 milliards d'€.
Alors que le Parlement chypriote, en session extraordinaire, adopte une loi sur la restructuration du système bancaire, en vue du plan de sauvetage que Chypre doit finaliser avant lundi, (dont une taxe exceptionnelle, qui pourrait s'élever à 15% selon la télévision publique, sur les dépôts bancaires à partir de 100.000 euros)….
Les ministres des Finances de la zone euro annoncent qu'ils se réunissent dimanche soir à Bruxelles, pour tenter de trouver une solution à cette crise qui menace Chypre de banqueroute.
Mais Chypre peut aussi compter sur le soutien de la Russie qui lorgne le gaz chypriote
Un prêt russe de cinq milliards d'euros
Car le gouvernement pourrait présenter des actifs en garantie pour un prêt russe de cinq milliards d'euros qui éviterait de taxer des déposants russes. dans les banque chypriotes.
La Russie a des accords similaires en Biélorussie et en Ukraine : un échange de créances du monopole gazier russe Gazprom en actifs des deux pays.
l'Histoire récente de Chypre (source : wikipedia.fr) :
la partie nord (40 % du territoire occupés par l'armée turque depuis 1974, y compris une partie de sa capitale Nicosie) autoproclamée République turque de Chypre du Nord (RTCN) le 13 novembre 1983, qui n'est reconnue que par la Turquie. La Ligne verte dite « ligne Attila », la sépare du reste du pays. Elle est peuplée presque exclusivement par des Chypriotes d'origine turque (qui formaient 18 % de la population avant 1974[3] et par des Turcs issus de la politique de colonisation organisée à partir de 1974 ; un village mixte avec minorité Chypriote grecque, subsiste dans la presqu'île de Karpassia ou Kırpaşa. Depuis 2004, l'Organisation de la conférence islamique accorde à la RTCN le statut d'observateur sous le nom d'« État turc de Chypre ». L'Azerbaïdjan et le Pakistan sont les rares pays présentant le souhait de considérer cette République autoproclamée comme un État à part entière.
Le plan de l'ONU, dit plan Kofi Annan, approuvé par l'UE en 2004, visait à réunifier l'île avant son intégration dans l'U.E.: il est accepté par 65 % des Chypriotes turcs, car il permet une reconnaissance légale de l'autonomie du territoire au sein de l'état chypriote, tout en ouvrant la ligne verte, mais rejeté par 75 % de l’électorat chypriote grec parce qu'il limite à 33 % le nombre de réfugiés autorisés à rentrer chez eux et à récupérer leurs biens. De ce fait, lorsque, le 25 avril 2004, la République chypriote est entrée dans l'Union européenne (bien que l'Union européenne se disait réticente à accepter une île divisée), la partie nord se trouva de facto exclue. Cette adhésion est due en grande partie aux pressions diplomatiques de la Grèce, qui menaçait de bloquer les 9 autres adhésions prévues en 2004 (Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République tchèque, Slovaquie et Slovénie) si Chypre en était exclue en raison de la partition[4]. Il est ainsi précisé aux termes du protocole no 10 du Traité d'Adhésion à l'Union européenne de 2003 que toute l'île de Chypre appartient de jure à l'Union européenne[5], y compris la partie échappant de facto au contrôle de la République de Chypre et où l'acquis communautaire est suspendu. Le statut de l'île est donc devenu un point de contentieux majeur des relations entre la Turquie et l'Union européenne. Néanmoins sur le terrain des progrès ont été faits vers un statut fédéral de facto, les deux entités ayant ouvert des points de passage dans la Ligne Attila et permis aux habitants de chaque côté de se rendre dans l'autre.