L'Arménie est sérieusement menacée par ses voisins, la Turquie et l'Azerbaïdjan . Elle ne peut pas permettre un deuxième génocide après celui perpétré par les Jeunes Turcs & l'Organisation Spéciale (Teshkilat y Mahsusa en turc).
Même si elle sort victorieuse de ce conflit , la perte de tant de soldats et de civils est une tragédie pour ce petit peuple.
Israel est aussi menacé par certains de ses voisins . Mais dès 1949 , il bâtit sa centrale nucléaire.
Après la Seconde Guerre mondiale, il y a une coopération diplomatique et militaire entre la France et Israel.
Des amitiés personnelles lient les socialistes Guy Mollet et le général Kœnig aux travaillistes israéliens ;
Paris considére Israel comme un allié au Proche-Orient.
L'influence française décline avec la fin de la tutelle sur le Liban et LA Syrie.
Contre les ambitions de Nasser en Egypte et la concurrence des États-Unis et du Royaume-Uni sur le contrôle des hydrocarbures, la France doit pouvoir compter sur un État dans la région.
À partir de 1956, le Premier ministre David Ben Gourion ,et Shimon Peres, directeur général du ministère de la Défense, obtiennent l'aide ultrasecrète de la France dans le cadre des Protocoles de Sèvres, à condition de demander l'autorisation à la France quand il voudra construire une bombe.
En 1956 avec la crise de Suez, Israël soutient la France contre l'Égypte.
En échange ,la France fournit très discrètement à Israël la technologie pour construire un réacteur dans la région de Dimona, qui entrera en fonction entre 1962 et 1964. Celui-ci est considéré, par une grande partie des experts, comme un site de fabrication d'armes nucléaires.
Le gouvernement israélien dit "no comment" à ce sujet, et entretient l'ambigüité . Parallèlement à la construction du site de Dimona, à laquelle des ingénieurs français ont participé, des scientifiques israéliens auraient participé aux essais nucléaires français dans le désert algérien.
Shimon Peres réussit à acquérir,en France, le premier réacteur nucléaire de Dimona, le Mirage III, un avion de combat à réaction auprès de l'avionneur français Dassault (Marcel Bloch). Le physicien Jules Horowitz aurait également joué un grand rôle dans ce projet.
à suivre
Demain : De Gaulle arrête la coopération française pour la séparation du plutonium
site nucléaire de Dimona
photo : domaine public