Les rédacteurs au sein du Ministère des Affaires Etrangères de Turquie doivent
faire
des heures supplémentaires pour rédiger des protestations à adresser un peu
partout
à travers le monde.
La dernière (protestation, ndlr) se rapporte au gouvernement français concernant
l'interdiction de signes religieux aux accompagnateurs de sorties scolaires.
Selon le ministère turc " la cible n'est pas le personnel mais les mères qui
accompagnent, frustrées dans l'accomplissement de leur devoir maternel".
" La France, au lieu de fomenter des lois islamophobes devrait plutot lutter
contre l'islamophobie." . " Cette loi est la preuve de l'hypocrisie d'un pays qui
déclare être le protecteur des libertés et des droits de l'homme". (fin de citation, ndlr)
Pendant la déportation des Arméniennes (Armeniens aussi) la croix leur était
arrachée du cou par les militaires turcs (l'Organisation Spéciale", ndlr) et il ne s'agissait pas de leur intime conviction
de laicité mais de l'attirance du métal precieux contenu dans l'objet.
Donc signes religieux interdits pendant la déportation mais permis pendant les sorties scolaires.
C'est à n'y rien comprendre : la raison pour laquelle la Turquie s'immisce dans la politique
intérieure française sur un sujet religieux , (de plus d'après la Constitution de la
Republique turque , l'Etat est laic (article 14)
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Le président Erdogan veut se montrer en défenseur des musulmans du monde et ne manque pas une occasion pour
tacler le pays qui a reconnu le génocide arménien et a décrété une journée nationale le 24 avril.
Les gouvernements turcs ont annulé depuis 2003 l'interdiction du port du voile dans les
institutions, autorisant les femmes à être voilées dans les universités, au Parlement et,
ces dernières années, dans la fonction publique et les lycées, à l'indignation des tenants
de la République laïque fondée en 1923 par Mustafa Kemal Atatürk ('"le père des Turcs").
La rédaction
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