Il y a un an le 28 Février 2012, la loi sur la pénalisation de la négation des génocides , & notamment le génocide des Arméniens , par les Turcs dans l'Empire ottoman en 1915, était censurée par le Conseil constitutionnel français.
D'après les "Sages" le texte aurait pu porter atteinte à la liberté d'expression.
La loi est depuis en suspend, alors qu'elle avait été approuvéee par l'Assemblée Nationale.
Valérie Boyer s'était fait l'interprète du Parlement .
Génocide arménien
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Chronologie de l'histoire de l'Arménie |
Le génocide arménien (Հայոց Ցեղասպանություն : Hayots Tseghaspanoutyoun en arménien, Ermeni Soykırımı en turc) a eu lieu d'avril 1915 à juillet 1916. Les deux tiers des Arméniens qui vivaient sur le territoire actuel de la Turquie ont été exterminés au cours des déportations et massacres de grande ampleur. Il fut planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le comité Union et Progrès, plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs », dirigeant l'Empire ottoman et engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Considéré comme l'un des tout premiers génocides du XXe siècle, il a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d'Anatolie et du haut-plateau arménien.
Préparés et organisés depuis Constantinople, alors capitale de l'empire, les déportations et les massacres ont été mis en œuvre à l'échelle locale par les responsables des divers districts et provinces chargés de rassembler leurs administrés arméniens, ainsi que par les soldats et gendarmes ottomans qui escortaient les convois jusqu'au désert et procédaient eux-mêmes à des exécutions ou laissaient libre cours à la violence de groupes de bandits armés (surtout des Kurdes, qui étaient en concurrence séculaire avec les Arméniens dans le sud-est anatolien) ou de criminels libérés en nombre par les autorités afin de renforcer les rangs des forces combattantes ottomanes et regroupés dans ce qui sera connu comme l'« Organisation spéciale ».
Sa reconnaissance politique à travers le monde fait encore l'objet de débats et de controverses, à cause de la négation de ce génocide, notamment en Turquie. En décembre 2011, le génocide est reconnu par 21 pays.
Le président Hollande avait déclaré en juillet 2012 qu'une nouvelle mouture du texte serait soumise au Parlement afin de pénaliser enfin la négation du Génocide des Arméniens en Turquie.