Au Cercle des Armées , place St Augustin à Paris, au restaurant du 5ème étage , il y a à l'entrée l'Affiche Rouge et la photo grand format d' Arsène Tchakarian . Un hommage des militaires au dernier résistant de l'Affiche Rouge disparu récemment.
MÉMOIRE DE L'AFFICHE ROUGE
Un film de Michel Violet
Projection le dimanche 7 octobre 2018 à 17h00 à la péniche ANAKO
en présence du réalisateur
ATTENTION NOUVELLE ADRESSE
34 quai de La Loire, Paris 19e – Métro : Jaurès – Près du cinéma MK2
Infos & Résa : https://www.billetreduc.com/
06 07 15 35 28 (heures de bureau)
Places limitées – Placement libre – Bar et petite restauration dès 16h
Le commentaire de Michel Martineau , fils du commissaire Martineau :
'…Le maître mot fut le poids fondamental des étrangers dans la lutte contre l'occupant et la libération de la France. Il y a un postulat posé a priori. Comment s'organise le documentaire? La clé de voûte en est Arsène Tchakarian, promu à 100 ans commandeur de la Légion d'honneur, et devenu une sorte d'icône. On y aborde successivement : le génocide arménien, la «drôle de guerre» et l Occupation, la transmission d une certaine mémoire dans les écoles, et l importance de l accueil de l Etranger. Ceci dans un subtil mélange d'humanisme, de politique actuelle et d'histoire de la Résistance, qui, il faut le dire, n'est pas celle de Franck Liaigre dans son travail définitif sur les «FTP» . La période est hors des objectifs actuels de l historien HSCO. Cependant, pour une meilleure compréhension de l Occupation, il n était pas inutile de faire un état des éléments avant-coureurs, afin de saisir l importance relative des gens venus d ailleurs, dans la résistance armée. Pour approcher l'occupation, Michel Violet, grâce à des arguments flous et finement évoqués, a pu expliquer «l'inexplicable du pacte germano-soviétique», ainsi que la zone grise ô combien! – de 1939 à… Ce n'est pas de l 'Histoire mais c'est fort bien dit! Ensuite il a tenté très honnêtement de rapprocher les documents de la BS2 des souvenirs in situ d'Arsène Tchakarian, La mémoire fait défaut, 70 ans plus tard. Cependant, il faut saluer cette approche scientifique qui consiste à confronter le témoignage aux archives. Dans les propos d'Arsène on peut relever des confusions de chronologie et de dates. Le récit commence en 1942, mais est pollué par la version fixée au fil des années et des discours. Il y a des zones d'ombres avec l'affaire Davidovitz et le colonel Gilles, et une première section …"
La réponse de Michel Violet : " Bonjour Michel J ai lu avec intérêt votre compte rendu sur mon film et vous remercie de l attention que vous y avez apportée. Je partage globalement votre lecture de celui-ci, y compris dans certaines de ses imperfections que vous avez su souligner. Sans vouloir justifier l'imprécision et l'erreur historique, il faut quand même rappeler qu(avec toutes les précautions que nous pouvons prendre, ce genre de document (audiovisuel) engendre forcément des raccourcis et une dramaturgie qui tordent le cou, parfois, à la fidélité historique. Récurrent débat entre la mémoire et l histoire. Hélas, il ne peut exister, dans un documentaire audiovisuel construit sur le témoignage humain direct, autant de précision que dans un livre écrit par un historien. Ne serait-ce que par sa durée. Bien que dépassant de plus de 40 la durée habituelle qu impose la TV (soit 52 ), l information transmise dans mon film, si elle avait été retranscrite par écrit, contiendrait entre 50 et 80 pages au maximum. L ouvrage de France…."
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