Noires, oranges ou vertes fluo : les trottinettes électriques sont dans les rues et les trottoirs des villes américaines, comme San Francisco, Los Angeles et Washington.
Trois start-up – Bird, Spin et LimeBike – ont mis plusieurs centaines d’exemplaires en libre-service, au grand dam d’une partie de la population et des élus locaux.
Mais des investisseurs, ne veulent pas rater ce qui pourrait être la prochaine mobilité urbaine.
Bird est sur le point de lever 150 millions de dollars auprès d’importants fonds de la Silicon Valley.
La société de Travis VanderZanden, un ancien dirigeant d’Uber et de Lyft, sera valorisée à un milliard de dollars, contre 300 millions il y a deux mois.
LimeBike, qui a déjà recueilli 130 millions de dollars, veut lever des centaines de millions de dollars supplémentaires.
Les investisseurs parient sur leur potentiel de croissance sur le segment des trajets courts.
Les trottinettes électriques, (25 kilomètres/heure), se louent par une application mobile. La location coûte un dollar, puis 15 cents par minute. A la fin il faut laisser la trottinette sur un trottoir.
Sur les réseaux sociaux, les messages dénoncent des trottinettes mal garées devant les sorties d’immeubles ou de garage, sur les trottoirs ou des places de parking…
Les vélos « flottants » (vélos en libre service sans les traditionnelles bornes de stationnement), importés de Chine, ont du mal à s'imposer. Après les vélos flottants , LimeBike et Spin se concentrent sur les trottinettes, moins chères à l’achat et à la maintenance .
Mais la concurrence veille :Uber vient de racheter le service de vélos Jump & étudie toutes les options. Lyft a entamé les démarches pour obtenir un permis à San Francisco.
sources : The Information ,l’agence Bloomberg