C'est une "cure de jouvence" , un peu effrayante, que propose Ambrosia, start-up d'un certain Jess Karmazin, à ses clients.
Pour 8.000 dollars, les Américains peuvent se faire transfuser le sang de jeunes, ou très jeunes adultes – pour s'offrir une "seconde jeunesse".
Les initiés doivent être âgés au minimum de trente-cinq ans.
Le concept rappelle les horreurs supposées de la comtesse Erzsébet Báthory, célèbre pour se baigner dans le sang de jeunes vierges pour conserver sa beauté.
Le fondateur de cette start-up, Jess Karmazin, physicien de 32 ans, diplômé de la prestigieuse université de Stanford, dit s'appuyer sur de solides présupposés scientifiques, et prétend intégrer sa démarche dans un protocole médical rigoureux destiné à évaluer les effets anti-âge de ces transfusions sanguines.
Sauf que les jeunes cobayes de cette expérimentation ne sont pas toujours consentants. La start-up se fournit dans les mêmes banques de sang que les grands groupes pharmaceutiques, sans que les personnes vendant leurs plaquettes soient avertis qu'ils satisfont ainsi le projet «scientifique» de Jess Karmazin.
l'idée de ce»business model» serait venue à Jess Karmzin en étudiant les données plus que concluantes extraites de tests de transfusion réalisés sur des animaux de laboratoire, qui auraient prouvé l'effet positif de la transfusion de sang «jeune» sur les capacités mémorielles d'animaux plus âgés.
De là à appliquer la méthode aux humains, il n'y a qu'un pas que le jeune physicien a franchi. Selon lui, 100 personnes auraient signé pour être ses cobayes «transfusés», la plupart très âgées.
Le physicien espère beaucoup plus à vouloir tenter l'expérience. Les premiers effets positifs du «traitement» se seraient déjà fait sentir, sans qu'aucun effet secondaire négatif soit constaté..
source :la chaîne de télévision américaine CNBC
Une étude d'une 'équipe de l'Université de Californie a également constaté des changements dans la structure des cerveaux des souris, avec une augmentation du nombre de sites où les neurones établissent des connexions.
"Nos données démontrent que l'injection de sang jeune contrecarre le vieillissement au niveau moléculaire, structurel, fonctionnel et cognitif de l'hippocampe", souligne l'étude.
L'hippocampe est une partie du cerveau particulièrement sensible au vieillissement et joue un rôle central dans la mémoire, notamment spatiale et l'orientation.