le monde entier a salué l’annonce d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Dans les mois qui viennent, le traité sera signé. Ainsi prendront fin trois décennies d’une guerre qui a fait plus de 36 000 morts.
Ce traité touche avant tout les Arméniens et les Azéris qui vivent sur leur terre. Pour le jeune Arménien de Guymri, né au lendemain de l’indépendance, c’est le premier jour de paix de son existence. Enfin il peut espérer que son fils, ou lui-même, ne mourra pas un jour par l’explosion d’un drone. Pour le Lezguien, le Talish ou le Tat d’Azerbaïdjan, né en même temps que lui, ce traité laisse espérer qu’il ne servira plus de chair à canon dans une guerre qui n’a jamais été la sienne. Pour ces deux hommes, la paix ne signifie rien d’autre que vivre. Simplement vivre. Ne serait-ce que pour cela, si on ne veut pas la saluer comme un événement majeur dans l’Histoire des deux pays, que cette paix annoncée soit au moins saluée comme une lueur d’espoir dans la vie de ces êtres qui n’ont eu d’autre choix que donner la mort ou de la recevoir…..
sources : René Dzagoyan / armenews.com , B.F.
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