l’Arménie reste prudente : elle ne demande pasla fermeture des bases militaires russes , reste dans l’Union économique eurasiatique mais suspend son adhésion à l’Organisation du traité de sécurité collective.
La réorientation de la politique étrangère de l’Arménie est due à la désillusion des autorités et de l’opinion publique face au manque de soutien russe pendant la deuxième guerre du Karabakh, aux incidents ultérieurs à la frontière avec l’Azerbaïdjan et à la reprise complète du Haut-Karabakh (NK) par l’Azerbaïdjan en 2023. Comme membre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) dominée par la Russie, l’Arménie attendait en vain que ses alliés répondent à l’offensive azerbaïdjanaise.
L’absence de réaction a entraîné une baisse de la confiance dans la Russie qui est passée de 87 % en 2019 à 35 % en 2024, (International Republican Institute) – et les dirigeants du pays ont commencé à chercher de nouveaux garants de sécurité dans l’UE et les États-Unis.
Au cours des deux dernières années, l’intérêt de l’UE pour l’Arménie a augmenté, pour empêcher une reprise des hostilités armées avec l’Azerbaïdjan et l’intégration dans l’UE.
En février 2023, l’UE a envoyé la mission EUMA en Arménie pour surveiller la frontière arméno-azerbaïdjanaise.
En 2024, elle a entamé un dialogue avec l’Arménie sur la libéralisation des visas. Elle a également fourni un financement pluriannuel au titre de la Facilité européenne pour la paix (10 millions d’euros) et a annoncé qu’elle allouerait 270 millions d’euros sur quatre ans au titre du Plan de résilience et de croissance. …
sources : https://www.pism.pl/publications/armenia-cautious-about-rapprochement-with-the-eu-and-us , JP D
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