- La dissuasion nucléaire repose sur la possession par un État de l'arme nucléaire mais aussi sur sa capacité à l'utiliser par différents moyens terrestres, maritimes et aériens.
Historiquement, la dissuasion militaire a toujours existé. Elle consiste à susciter la crainte d’une réponse militaire en cas de transgression d’un accord, d’une règle, etc. La dissuasion nucléaire en est une déclinaison. Elle se distingue par le pouvoir dévastateur de l’arme nucléaire.
Cette crainte est liée au risque de destruction et des conséquences à long terme Elle peut contribuer à éviter une confrontation directe entre deux pays .
Pour être efficace, la dissuasion nucléaire nécessite aussi de disposer des moyens de s’en servir. Il y a trois types de vecteurs nucléaires, c’est-à-dire de moyens de transports de l’arme nucléaire jusqu’au lieu d’explosion : l'aviation, les missiles balistiques sol-sol, les sous-marins.
La force de dissuasion nucléaire française repose sur deux modes de lancement : l’aviation et le sous-marin nucléaire. En 1996, le président de la République Jacques Chirac a décidé de se séparer des lanceurs de missiles fixes. La France dispose donc de la capacité d’envoyer ses missiles via ses quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) qui sont regroupés au sein de la la force océanique nucléaire stratégique (FOST). La composante aéroportée de la dissuasion française repose sur l'avion Rafale.
photo : D.R.