Agression par l’Azerbaïdjan : l’Arménie est-elle abandonnée
par la communauté internationale ?
https://www.youtube.com/watch?
Lecture…
A nos aïeux, grands-parents, parents, amis,
Restés là-bas, venus ici…
Bonjour à tous !
Un moment de l’histoire universelle.
VOYAGE A SMYRNE
Épisode 14
Commémoration du centenaire
de la « Grande Catastrophe » d’Asie Mineure
1922-2022
Pour rappel.
« A la fin de la première guerre mondiale, l’Empire ottoman est vaincu et moribond. De 1919 à 1922, les Grecs entreprennent alors une guerre contre les Turcs. Leur défaite aboutira, entre autres, à la perte de Smyrne (Izmir aujourd’hui) ville à majorité grecque et port cosmopolite de la mer Egée, une des destinations de la route de la soie. Un quartier arménien se trouve dans la ville où se sont réfugiés de nombreux Arméniens après le génocide de 1915. Les Grecs nomment cette période la « Grande Catastrophe ». »
Les derniers jours de Smyrne, pas à pas…
Le jeudi 28 septembre 1922
« L’amiral Dumesnil résume l’action de la Division Navale du Levant : « Du 13 au 14 septembre les marins des Jean Bart et Edgar Quinet ont embarqué nos ressortissants, des protégés français et même des Grecs et des Arméniens. Ceux-ci au nombre de 1350 ont été envoyés le lendemain au Pirée. Français et protégés ont été gardés à bord des navires puis évacués vers la France par paquebots : Lamartine 200, Phrygie 950, Asia 900, Pierre Loti 513, dont 275 Syriens dirigés vers Beyrouth, Tourville 2100 sur la France. »
L’évacuation des Grecs et des Arméniens protégés français et catholiques a été faite ensuite par le vapeur Alexandre Mikailovitch, et par la Dédaigneuse, soit 1000 à Timos, 2500 à Méthylène, 1000 à Syra. »
Il évoque les dispositions prises après l’incendie : des hommes de troupe gardent nos établissements épargnés : Sacré-Coeur, hôpital, maison des sœurs de Saint-Joseph, Sion, Coula, ancien consulat etc. Des vivres sont distribués aux sinistrés, 2 cuisines roulantes ont été débarquées et sont en activité.
Le consul de France revenu à terre a repris son activité à quelques centaines de mètres de l’ancien bâtiment. Celui-ci, dont le gros-œuvre a bien résisté à l’incendie, pourrait être réhabilité. Les Français qui veulent rester et dont les habitations ont brûlé sont hébergés à bord du vapeur Eliane. »
D’après l’ouvrage de Louis François Martini « Le Crépuscule des Levantins de Smyrne » Etude historique d’une communauté.