Le parlementarisme arménien vient de fêter ses 104 ans.
Le 1er août la session inaugurale du parlement a été ouverte dans la salle du Club de la ville d'Erevan à laquelle assistaient les membres du
gouvernement, les représentants de l'Empire ottoman, des conseils nationaux russe et musulman ainsi que le Conseil persan.
La première session de l'organe legislatif était presidée par Avedik Sahakyan dont le discours était traduit en simultané en russe et turc
Aussitôt la cérémonie d'inauguration achevée, une délégation, avec les pouvoirs extraordinaires ,part à Batoumi afin de négocier l'ultimatum reçu des autorités ottomanes.
La délégation arménienne subit les conditions dictées par Vehip pacha et conclut un traité de paix avec l'empire ottoman qui laisse un territoire
miniscule à l'Armenie.
Le traite de Batoum, signé le 4 juin 1918, est le premier acte diplomatique signé par la Republique arménienne. Le general Antranik a
rompu avec la FRA (tacnagtsoutyun dont les membres occupaient, sauf militaire, tous les postes ministeriels) suite a la signature du traité.
Le 22 juillet 1918, un depute, non affilié à la FRA, soumet une proposition de loi prévoyant une representation d'un membre de la diaspora au sein du Parlement d'Arménie, Un thème dont le débat est également actuel.
Mais la réponse du Premier ministre Hovannes Katchazoun est déconcertante : "Cette proposition va au delà de la compréhension de la loi et du statut de l'Etat.
Comment un Arménien, citoyen d'un Etat étranger peut-il etre reresenté au Parlement d'Arménie, même avec un vote consultatif ?
Reconnaitre une telle représentation c'est la destruction de l'Etat arménien" (*)
(*) 'Lradou' du Conseil national armenien d'Erevan, 23 juillet 1918
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France.