L'exposition "Qui a peur des femmes photographes" en ce moment même, en France :
à Paris à l'Orangerie & au musée d'Orsay , questionne le manque de visibilité de ces artistes dans l'histoire de l'art, ou encore leur reconnaissance dans les médias .
Notre média , NHM, a choisi de faire la lumière sur l'une d'entre elles : la photojournaliste Armineh JOHANNES.
Armineh Johannes est née en Iran , à Téhéran, Iran d'une famille arménienne . Très tôt elle part faire ses études secondaires et universitaires en Angleterre puis en France. Mais sa famille lui manque et elle retourne en Iran où elle commence à travailler comme traductrice. Jusqu'au début de la Révolution islamique – quand la presse etrangère arrive en Iran pour couvrir la Révolution – elle travaille avec des magazines comme l'allemand "Die Zeit" et les chaines de télévision CBS et WITN pendant la révolution .En 1980 elle est en France quand la guerre entre l'Iran et l'Irak éclate . Elle décide alors de rester en France et d'apprendre le français. Elle s'inscrit à l'université d'Aix-en-Provence pour des études d'histoire. Et là , en 1989, elle concrétise son rêve : devenir photographe . Elle s'engage dans la photographie humanitaire et part faire son premier reportage au Maroc. Elle enchaîne avec l' Arménie – et travaille sur les pays du CIS et du Moyen-Orient. Photojournaliste indépendante , ses photos sont distribuées par les agences Sygma et Sipa.et publiées dans les journaux et magazines du monde entier : LA Times,The Washington Post, Newsweek, l'Express, Le Point, Libération , Asahi Graph, Marie-Claire, Popoli, Grands Reportages, Terres Lointaines, Peuples du Monde, Le Monde, AIM, Catholic Near East, France-Arménie, Nouvelles d'Arménie Magazine et tant d'autres…,
exposées partout :
Rencontres Internationales de la Photographie, en Arles, France; Rencontres de Braga au Portugal; Expositons du Journal Le Monde – Paris ; Centre Culturel Alex Manoogian à Paris, France ; FNAC Paris, France; Centre Culturel Sahag Mesrop a Marseille, France ; USA côte ouest :Los Angeles Community Center . USA côte Est : Armenian Library and Museum of America a Boston (ALMA), Gallery Z à New York..…
récompensées souvent :
1er Prix de la Galerie d’Essai (Rencontres Internationales de la Photographie) en Arles, France;
4ème Prix- de competition photos noir et blanc dans ‘Photographies Magazine’
1er Prix de CNEWA (Catholic Near East Welfare Organization) concours photo,
1st Prix, de AFFMA (Arpa Foundation for Film, Music & Art) grant.
2ème Grand Prix Care International du reportage humanitaire: jury composé de professionnels de la presse, pour son travail sur les Orphelinats d'Armenie .
Mention honorable à l' " American Photo Images of the Year Competition"
Prix dans la categorie "People Nominee" de FINE ART PHOTOGRAPHY AWARDS
Le quotidien français "Le Monde" consacre une page entière à son travail photographique- http://www.lemonde.fr/
Le Ministre de la Culture de France, Jack Lang , écrit son appréciation de l'oeuvre de la photographe.https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=1ae905537d&view=att&th=1520ecf99dd2c17e&attid=0.2&disp=safe&zw
De nombreuses personalités du monde photographique , comme Christian Caujole (directeur de l'Agence Vu) ont aussi apprecié son travail photographique .
Apres avoir vécu 20 ans en France où elle se marie- elle va s'installer avec sa fille à Los Angeles aux USA où elle vit toujours.
Aujourd'hui elle continue à travailler sur des sujets qui lui tiennent à coeur – documentaires et photographies humanitaires au Moyen-Orient et en Armenie .Elle veut faire publier un livre sur sa vingtaine d'années de travail en Arménie. Ses photos ont été publiées dans les magazines du monde entier & certaines comme celle de la vieille femme à la kalachnikov (qui défend son village) sont devenues culte.
ses photos sur : http://www.corbisimages.com/photographer/armineh-johannes
sources : les lettres de Jack Lang et Christian Caujole